Résumé Roman
Note de Recherches : Résumé Roman. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar dissertation • 27 Novembre 2013 • 8 285 Mots (34 Pages) • 1 328 Vues
Résumé[modifier | modifier le code]
Sujet[modifier | modifier le code]
L'action se déroule entre 1864 et 186918. Arrivée à Paris avec ses frères, pour travailler dans le petit magasin de son oncle, Denise Baudu prend rapidement conscience que l'emploi n'existe que dans les grands magasins. Elle se fait embaucher au Bonheur des Dames, découvre le monde cruel des petites vendeuses, la précarité de l'emploi et assiste au développement exponentiel de ce magasin et à la mort des anciens petits commerces. Elle suscite l'intérêt du directeur du magasin, Octave Mouret qui lui confie de plus en plus de responsabilités. Elle refuse de devenir sa maitresse mais finit par accepter sa demande en mariage.
Découpage[modifier | modifier le code]
Les débuts au grand magasin[modifier | modifier le code]
Affiche de Gil Blas annonçant le roman Au Bonheur des Dames
Chapitre I. Denise Baudu, jeune Normande de vingt ans originaire de Valognes, arrive à Paris avec ses frères Jean et Pépé, âgés respectivement de seize et cinq ans. Leur père, dont ils portent le deuil, est mort il y a un an environ de la même maladie qui avait emporté leur mère un mois auparavant. Elle découvre place Gaillon le magasin Au Bonheur des Dames qui la fascine et, lui faisant face, la boutique Au vieil Elbeuf, propriété de son oncle. Celui-ci lui avait écrit un an plus tôt qu’il y aurait toujours une place pour elle dans sa boutique à Paris. Mais depuis un an, les affaires ont périclité et il ne peut embaucher Denise. Il tente, sans succès, de la faire embaucher dans un petit commerce ami. Là, Robineau, commis au Bonheur des Dames, lui suggère de postuler pour un poste dans ce magasin. M. Baudu décrit à Denise l’histoire du bazar : Au Bonheur des Dames est à ce moment dirigé par Octave Mouret, fils de François Mouret et Marthe Rougon. Ce grand magasin prospère aux dépens des petites boutiques du quartier. Les Baudu, tenant le Vieil Elbeuf qui se trouve en face du Bonheur, sont exaspérés par les agrandissements successifs opérés par Mouret. Ils ont en effet connu la boutique, fondée par les frères Deleuze, à l’époque où elle avait une taille modeste. Mouret est devenu propriétaire de la boutique en épousant, dans Pot-Bouille, Mme Caroline Deleuze veuve Hédouin, qui mourut peu après, des suites d'une chute sur le chantier du magasin. Denise, ne trouvant pas de place dans les petites boutiques, décide d’aller chercher du travail au Bonheur des Dames et ce malgré l’avis défavorable de son oncle. Ce premier chapitre d'exposition permet de présenter un des thèmes principaux du roman : la lutte entre le petit commerce et les grands magasins19.
Chapitre II: Denise, arrivée trop tôt au Bonheur des Dames, patiente à l'entrée tandis qu'à l'intérieur tout le personnel prend place et subit l'inspection de Mouret et Bourdoncle qui donnent les dernières directives commerciales. Lorsque Denise se présente à l'embauche, sa mine pauvre et son origine provinciale ne plaide pas en sa faveur, mais l'avis favorable de Mouret, qui l'a remarquée et lui trouve un charme caché, lui permet d'être engagée. Ce second chapitre d'exposition permet à Zola de présenter le fonctionnement du magasin, la personne de Mouret et sa politique commerciale20.
Chapitre III : Mouret se rend chez sa maîtresse Henriette Desforges pour y rencontrer un investisseur potentiel le baron Hartmann. Le salon est également fréquenté par de nombreuses femmes du monde, clientes du Bonheur des Dames. Mouret retrouve un compagnon d'étude Vallagnosc. Le baron Hartmann, d'abord réticent à risquer des fonds, est convaincu en voyant la fièvre d'achats qui s'empare des dames à la vue de quelques dentelles.
Chapitre IV. Première étape dans la croissance spectaculaire du Bonheur des Dames21. C'est le premier jour de travail de Denise, elle est engagée au rayon des confections. Mais elle doit subir les railleries des vendeuses qui, se moquant de sa robe trop large et de sa chevelure difficile à coiffer, ne lui laissent aucune vente importante. Elle est affectée au rangement des affaires dépliées et devient la risée du magasin lors d'une vente ratée d'un manteau. Mouret, d'abord inquiet du peu d'affluence du matin assiste triomphant aux ventes records de l'après-midi.
Chapitre V. Denise est convoquée par Mouret qui veut la conseiller sur sa tenue. Encouragée par sa mansuétude, elle se lance dans un travail acharné, supportant pendant des mois le travail pénible et les persécutions des vendeuses qui s'accentuent quand elle se révèle une vendeuse remarquable. Mal nourrie, mal payée, elle doit encore couvrir les dettes de son frère, et payer la pension de Pépé. Pauline, une de ses rares amies au Bonheur des Dames, lui suggère de prendre un amant, ce à quoi elle se refuse. Mais elle découvre que cette pratique est courante parmi les vendeuses et que la direction ferme les yeux tant que cela ne se passe pas dans le magasin. Elle prend connaissance des affaires de cœur du comptoir, surprend le secret de Colomban, commis chez Baudu et fiancé à sa cousine mais amoureux transi de Clara, vendeuse au Bonheur des Dames. Touchée par la galanterie hypocrite de Hutin, premier vendeur au Bonheur des dames, qui se moque d’elle dans son dos, elle s'en croit amoureuse. Mais lors d'une sortie à Joinville, elle découvre la vraie nature de celui-ci, hypocrite et coureur. Deloche, un timide commis du Bonheur des Dames, lui avoue son amour qu'elle repousse gentiment. En rentrant, elle croise Mouret, qui échange avec elle quelques mots amicaux, mais qui sent une jalousie poindre à l'idée qu'elle puisse avoir un amant.
Chapitre VI. Juillet 1865. C'est le début de la morte saison, le personnel vit dans la crainte des licenciements. Chaque année, à cette époque le Bonheur des Dames se débarrasse du tiers de son personnel sous le moindre prétexte. Des rumeurs courent sur Denise: on lui prête, malgré ses dénégations, un enfant (Pépé) et un amant (Jean). Denise, constamment sollicitée par Jean pour des questions d'argent, accepte un travail de confection de nœuds de cravate proposé par Robineau, qu'elle effectue le soir mais dont la source se tarit pour banqueroute. L'inspecteur Jouve dont les rapports sont à l'origine de nombreux renvois, surprend des bavardages entre Pauline et Denise et pense en tirer avantage pour obtenir des faveurs de Denise. Une fronde, orchestrée par Hutin, est menée par les commis contre Robineau, et
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