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Préconisation doctrinale dans l'architecture

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Par   •  8 Mai 2014  •  5 739 Mots (23 Pages)  •  1 104 Vues

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SOMMAIRE

INTRODUCTION :.....................................................................................................................................3

• Pourquoi avoir voulu aborder ce sujet?

• Quels questionnements et problématiques soulèvent le cas de la cité-Frugès de Le Corbusier?

PRESENTATION : .....................................................................................................................................4

• Présentation du programme, du contexte et des protagonistes :

• Le contexte : Le climat architectural des années 1920, les prémices du modernisme.

• Henry Frugès : Un instigateur progressiste .

• Le Corbusier : Une doctrine audacieuse et controversée.

• Le Programme : La taylorisation architecturale, La machine à habiter.

PROBLEMATIQUE : ..............................................................................................................................10

• La taylorisation architecturale, La machine à habiter : Comment l'habitant s'approprie-t-il les lieux ?

• Mais que faire de l’architecture expérimentale ? Quelle pérennité lui offrir?

• L'architecte et ses souhaits face aux exigences des habitants : un dialogue opaque.

CONCLUSION :.........................................................................................................................................16

• Regroupement et synthèse des deux problématiques.

• Architecture expérimentale, fardeau historique ou patrimoine d'exception ? Doctrine intrusive ou émulation conceptuelle?

BIBLIOGRAPHIE :..................................................................................................................................17

INTRODUCTION :

Ce sujet assez vaste et délicat que constitue l'introduction et la préconisation doctrinale dans l'architecture m'a toujours interpellé. Que ce soit par un courant idéologique, une oligarchie, un gouvernement, un instigateur, ou encore une précurseur progressiste et visionnaire, l'ingérence d'une politique, d'une pensée dogmatique dans l'ample domaine de l'architecture soulève toujours de vives réflexions d'ordre éthique et sociale. Dans ce cas présent, j'ai choisi d'étayer et d'illustrer ma considération avec un exemple concret et non moins éloquent : La cité Frugès de Le Corbusier à Pessac. Ce projet de Le Corbusier me semble le plus représentatif de l'intromission de la doctrine dans l'architecture. Il en découle bien évidement le questionnement du rapport qu'il peut exister entre les intentions de l’architecte, et celles de l'habitant. Les habitants sont-ils sensibles à la poésie architecturale en matière d'habitat? J'ai constamment le sentiment qu'il existe un fossé entre la pratique, la discipline architecturale et les attentes pragmatiques des masses. Ainsi intervient alors la vulgarisation de l'architecture, maladroite, outrageusement mercantile et factice. Cette absence de communication entre public et architecture est au centre de ma préoccupation. Je m'attarderai alors là dessus en superposant le contexte moderniste au contexte actuel qui semble ne pas avoir beaucoup évolué.

Je développerai aussi la question de la pérennité des édifices pionniers ou expérimentaux. La fonction patrimoine intervient alors dans cette analyse. Doit on laisser libre cours aux altérations commises par le temps et les habitants et inscrire de ce fait, l'édifice dans une continuité historique et assumer pleinement les bévues de l'architecte, ou au contraire figer le bâtiment dans le temps, le conserver, comme un édifice remarquable et historique? La volonté de l'architecte doit-elle s'effacer et servir les exigences fonctionnelles et pragmatiques que requiert le grand public ou au contraire, doit elle être le moteur, l'instigatrice d'une nouvelle conception de l'habitat, et ainsi, forte de sa culture et de son savoir, imposer, guider, et proposer aux usagers une alternative nouvelle?

J'ai choisi d'évoquer ces deux problématiques car elles me semblent être en corrélation. La question de la pérennité et du patrimoine de l'édifice est intiment liée aux considérations des habitants portées à l'architecte, et vice-versa.

Bien évidemment, avant d'aborder ces deux questionnements, je m'attarderai sur les protagonistes, le programme et le contexte historique, économique et social afin de bien situer le projet au sein de son contexte. Cela me semble primordiale d'introduire et de présenter de façon appliquée le sujet. Le cas de la cité Frugès de Le Corbusier soulève tellement de question qu'il m'a été relativement périlleux de m'y retrouver, de hiérarchiser et de développer mes idées tant son impact se répercute dans des domaines pléthoriques. C'est pour cela que je procéderai à une analyse fine de l'orientation de la pensée architectural ainsi que des réflexions et des circonstances sociales de l'époque.

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PRESENTATION :

• Le contexte : Le climat architectural des années 1920, les prémices du modernisme.

Il est important de situer le contexte historique dans lequel le programme de la cité Frugès a vu le jour. Nous sommes aux prémices de l’age hégémoniques de l'ère du modernisme qui prend son essor dés 1920 et cela jusqu'aux années 30 avant que l’Europe et le monde ne sombre dans le dernier conflit mondial. La sphère architectural ainsi que tant d'autres domaines tel que l'automobile, la mode, l'industrie... sont en ébullition. En effet, ces ensembles de compétences

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