Les symphonies de Hayden

Première partie : Les symphonies de Hayden

La Symphonie no. 45 a été écrite par Joseph Haydn(1732 - 1809), en 1772 (période classique). Pour exprimer la passion et la douleur, Haydn a utilisé le mode mineur. L’œuvre a été écrite pour son patron, le prince Nikolaus Esterházy, tandis que Haydn était le chef d’orchestre de la cour. Le séjour là-bas avait été plus long que prévu, et la plupart des musiciens avaient été forcés de laisser leurs familles chez eux. Alors, dans le dernier mouvement, Haydn a peut-être voulu laisser entendre à son patron qu'il aimerait permettre aux musiciens de rentrer chez eux. Pendant l'adagio final, chaque musicien a arrêté de jouer, éteint la bougie sur son pupitre et parti à son tour de sorte qu'à la fin il reste que deux violons joués par Haydn lui-même et le violon solo. Par la suite, Esterházy a semblé avoir compris le message.

Cette Symphonie est une œuvre en quatre mouvements. Le mouvement d'ouverture allégro est plein d'intensité auquel on trouve le thème principal des violons qui marche avec colère sur les notes d'un accord. Après, au développement, Haydn insère un deuxième thème charmant avant le retour de la musique agité. Le second mouvement (Adagio) est aussi hésitant et réticent que le premier mouvement a été vigoureux et affirmé bien qu'il soit rempli de rythmes timides court-longs et de notes tenues qui semblent réticentes. Le troisième mouvement alterne de façon spectaculaire entre la dynamique forte et douce et entre les rythmes simples et ceux qui obscurcissent le rythme régulier. La finale commence dans le même style de tous les mouvements finaux symphoniques : une musique énergique à grande vitesse avec une perspective positive. Mais après trois minutes, il s'arrête de façon inattendue, commençant alors une nouvelle phase. Quelle manière élégante d'envoyer un message à un prince.

La Symphonie no. 103 a été construite dans le format que Haydn avait aidé à normaliser : quatre mouvements, les deux extérieurs étant joués à un rythme rapide, le second à un rythme lent et le troisième étant un menuet rapide. La structure des mouvements était également typique pour cette période. Le premier mouvement est fait avec une introduction adagio, le deuxième montre la variation, le troisième est complètement standard, et le quatrième est un rondo. Au-delà de ces définitions formelles, cependant, les méthodes avec lesquelles Haydn accomplit chacune de ses formes étaient souvent assez intelligentes.

Cette symphonie tire son surnom de « Drumroll » : des rouleaux de timbales solo qui ponctuent le premier mouvement à des moments structurels clés. Le premier rouleau précède l'introduction, et le second suit la récapitulation non réglée apportant avec elle un retour du matériel d'introduction et la connexion à la coda. Ses fameux rouleaux ont été l'une des plus grandes sources de controverse entourant l'ensemble du travail. Haydn n'a pas noté non plus de rouleau avec aucune sorte d’indication musicale sur la manière de les jouer ; le seul marquage qu'il a donné était le mot « Intrada ».

Partie deux : Les symphonies de Gustav Mahler

Gustav Mahler (1860 - 1911) pensait à la mort quand il a composé la symphonie no. 9. (période romantique) Sa fille de quatre ans est décédée en 1907, traumatisant le compositeur - il ne pouvait même pas mentionner le nom de l'enfant - et forçant la famille à déménager pour trouver une nouvelle retraite d'été sans associations douloureuses. Donc, dans la Neuvième Symphonie, nous avons définitivement un compositeur préoccupé par « la fin » surtout sa propre mortalité et celle des autres. La symphonie s'ouvre sur un mouvement massif qui dure quelque part aux alentours de 25 minutes. La longueur même de ce mouvement d'ouverture dure aussi longtemps que de nombreuses symphonies complètes en quatre mouvements. La façon dont Mahler soutient son argumentation musicale sur une telle période est fascinante. Dans ce mouvement, il combine deux formes clés ayant des racines dans l'ère classique avec un modèle rythmique repris et élaboré par les cordes. Le point culminant du mouvement survient après environ 19 minutes et est interrompu « avec la plus grande violence » - indication de Mahler - par les cuivres, soutenus par la grosse caisse et le tamtam. Ce qui montre que Mahler est si unique

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