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La popularité de la chanson sur "La baleine bleue" de Steve Waring

Commentaire de texte : La popularité de la chanson sur "La baleine bleue" de Steve Waring. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  24 Avril 2015  •  Commentaire de texte  •  510 Mots (3 Pages)  •  1 153 Vues

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Du revival folk de la fin des années 60, début des années 70 à l’essor d’une préoccupation écologiste.

Il arrive que certaines chansons récentes s’inscrivent tellement dans la mémoire populaire qu’elles finissent par basculer dans le patrimoine traditionnel. Leur utilisation dans les écoles et dans les structures de formation est sans doute le meilleur mécanisme pour ce changement de statut. Ainsi, j’ai longtemps pensé que « Colchique dans les prés » ou « J’ai lié ma botte » étaient issus d’une tradition ancienne, avant de m’apercevoir qu’elles étaient l’oeuvre de Francine Cockenpot, née en 1918 et morte en 2001, grande pourvoyeuse de chansons pour le mouvement scout, largement reprises par l’école de la République.

Il en sera sans doute de même pour « La baleine bleue » de Steve Waring, qui a permis à des générations d’écoliers de se familiariser avec le grand cétacé.

Mais avant de devenir ce standard de nos classes maternelles et primaires, « La baleine bleue » fut d’abord chantée, rodée, reprise tout au long des scènes et des festivals de « la vague folk » française au début des années 70.

Reprenons au début. Né en 1943 en Pennsylvanie (USA), Steve Waring vient s’installer à Paris où il rencontre un autre musicien américain, Roger Mason. A eux deux, ils écument les Hootenanies du Centre américain, boulevard Raspail, animé par Lionel Rocheman. C’est d’abord comme spécialistes du style de guitare dit « picking » que se font connaître nos deux lurons (Voir le disque spécial instrumental, « la guitare américaine » aux éditions « chants du Monde » - 1970).

En public dans les soirées folk, ou dans les festivals folks qui se multiplient (Lambesc en 1970, Malataverne (Drôme) 1971…..), Steve Waring devient le spécialiste des chansons reprises par le public, accompagnées d’instruments bricolés et distribués, telles que « Les grenouilles », « Le matou revient » et bien sûr « La baleine bleue ».

Des paroles très simples, faciles à mémoriser, propices aux improvisations plus ou moins délirantes, le message est clair : la pollution générée par nos sociétés de consommation va finir par causer la perte du grand cétacé. Malgré le côté festif, la chanson participe à changer le regard de nos sociétés sur le progrès, censé jusque là régler tous les problèmes. Mai 1968 est passé par là, et en 1974, René Dumont, agronome réputé, sera le premier candidat écologique aux élections présidentielles.

La baleine bleue, maintenant tout le monde connaît cet impressionnant cétacé, appelé aussi « Rorqual bleu », plus grand mammifère au monde, pouvant atteindre 30 mètres de long et 170 tonnes. Une taille jamais atteinte par les plus gros dinosaures, et, auprès de laquelle, les éléphants jouent le rôle du nain. Largement décimée par la chasse menée par les baleiniers, la population de baleines bleues a considérablement chuté, faisant craindre une disparition de l’espèce. C’est en 1966 que la communauté internationale s’est émue et a commencé à prendre des mesures de sauvegarde.

Dans la chanson, l’accent est surtout mis sur les détritus de toutes sortes, rejetés par les hommes, que les baleines trouvent maintenant dans la mer.

Pendant que

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