Biographie de Henri Matisse
Note de Recherches : Biographie de Henri Matisse. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Swaetly • 6 Mai 2015 • 410 Mots (2 Pages) • 1 180 Vues
II. Henri Matisse
« Regarder toute la vie avec des yeux d'enfants »
H. Matisse est née à Cateau-Cambrésis, en 1869 et est mort à Nice, en 1954.
Fils d'un marchand de grains, Henri Matisse entreprend tout d'abord des études de droit et exerce la fonction de clerc d'avoué dans un cabinet notarial de Saint-Quentin dans l'Aisne.
À l'occasion d'une convalescence, il commence modestement à dessiner. Cette première expérience le conduit, en 1891, à s'installer à Paris pour apprendre la peinture. Ses professeurs sont le peintre académique Bouguereau, puis Gustave Moreau, plus proche des mouvements d'avant-garde contemporains. Il découvre ensuite l'impressionnisme, Turner, Cézanne, Gauguin, Van Gogh…
En 1904, après sa rencontre avec Signac, théoricien de la méthode divisionniste inaugurée par Seurat, il peint Luxe, calme et volupté. Mais cette toile ne le satisfait pas : « Mes couleurs dominantes, censées être soutenues et mises en valeur par les contrastes, étaient en fait dévorées par les contrastes, que je faisais aussi importants que les dominantes. Ceci m'amena à peindre par aplats : ce fut le fauvisme. »
En 1905, Matisse expose au Salon d'Automne un portrait de sa femme, La Femme au chapeau, qui fait scandale. Gertrude Stein raconte : « Les visiteurs pouffaient en regardant la toile, et on essayait de la lacérer. » Cependant, bien que décrié, le peintre sort de l'anonymat et s'impose comme chef de file d'une nouvelle école avant-gardiste.
À partir de cet événement, il ne cesse d'exposer et de vendre ses toiles. En 1909, notamment, le riche collectionneur russe Chtchoukine lui commande deux compositions, La Danse et La Musique. L'aisance matérielle que lui confère son succès lui permet d'effectuer divers voyages, comme ses deux visites au Maroc entre 1912 et 1913, qui enrichissent son œuvre.
Non mobilisé pendant la guerre, Matisse a alors 45 ans, il reste à Collioure, puis s'installe à Nice, où, jusqu'à la fin des années 20, il travaille presque exclusivement sur le thème du corps féminin.
En 1930, la recherche d'une autre lumière et d'un autre espace le conduit à entreprendre un long voyage pour Tahiti. De cette île, il ramène des photographies, des croquis, mais surtout des souvenirs. Ce n'est que bien plus tard qu'il parvient à intégrer l'expérience tahitienne à sa pratique picturale, à travers les gouaches découpées. À partir de 1941 et après une lourde opération chirurgicale, ce nouveau procédé donne naissance à ses ultimes chefs-d'œuvre dont Jazz en 1947, La Tristesse du roi, 1952, ou les projets pour la Chapelle de Vence entre 1948 et 1951.
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