Le Pointillisme
Note de Recherches : Le Pointillisme. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Florinedumont71 • 29 Mai 2013 • 873 Mots (4 Pages) • 749 Vues
Le pointillisme (ou néo-impressionnisme) est un courant artistique issu du mouvement impressionniste qui consiste à peindre par juxtaposition de petites touches de peinture de couleurs primaires (rouge, bleu et jaune) et de couleurs complémentaires (orange, violet, vert). On perçoit néanmoins des couleurs secondaires, par le mélange optique des six différents tons seulement1. Cette technique est née en France notamment sous l'impulsion de Georges Seurat (1859-1891) puis de Paul Signac (1863 - 1935), à la fin du XIXe siècle.
À la fin du XIXe siècle, le groupe des impressionnistes voit ses œuvres régulièrement refusées au Salon. À partir de 1874, ils organisent leurs propres expositions. Le jeune artiste Georges Seurat admire leur technique picturale qui consiste à traduire l'espace et la lumière par la juxtaposition de « petites touches »1.
Seurat a lu les études sur la lumière des physiciens James Clerk Maxwell, Eugène Chevreul, Ogden Rood, Hermann Ludwig von Helmholtz et de son ami Charles Henry (directeur du laboratoire de physiologie des sensations à l'École pratique des hautes études, commentateur de Léonard de Vinci et de Léon Battista Alberti)2.
Ainsi, en 1890, après une longue et complexe élaboration, Seurat écrit en tête d'un mémorandum « La pureté de l'élément spectral étant la clef de voûte de ma technique... »3. Il a enfin théorisé sa technique qui consiste donc à juxtaposer des petits points de peinture en utilisant des couleurs pures ou complémentaires, après avoir fait une étude de la composition à réaliser1,3.
En 1883, il commence l'étude pour sa première grande composition (201 × 300 cm) qui s'intitule Une baignade à Asnières. Pour cette étude, il réalise une série de "croquetons" et de dessins (réalisé sur les rives de le Seine). Dans un second temps, dans son atelier, il « décompose » les couleurs de son modèle pour peindre avec ses petits points de couleurs primaires et complémentaires. En 1884, il l'expose à la buvette du Salon des artistes indépendants : le tableau déconcerte mais il retient l'attention de certains jeunes artistes1,3. Durant l'été de cette même année, il entreprend la réalisation d'une de ses peintures les plus connues : Un dimanche après-midi à l'Île de la Grande Jatte. Pour ce tableau, il réalisa 38 croquis à l'huile et 23 dessins préparatoires. Il exposa cette toile en mai 1886, lors de la huitième et dernière exposition impressionniste de peinture1,3. C'est l'addition soustractive des couleurs qui est là utilisée. Ce phénomène physique permet une excellente vision des couleurs et même de l'art pictural en formation impressionniste.
Le terme de « néo-impressionnisme » est employé pour la première fois en 1886 par le critique d'art Félix Fénéon. Autour de Seurat se crée un petit groupe réunissant des adeptes de sa technique : ils créent la Société des artistes indépendants en 1884. On trouve aux côtés de Seurat, Paul Signac, Camille et Lucien Pissarro pour les plus célèbres1,2,3.
Le néo-impressionnisme a constitué un mouvement pictural avec ses défenseurs, dont Fénéon, ses adeptes et ses lieux d'exposition. Il s'est diffusé rapidement en Belgique grâce à Émile Verhaeren qui demanda à Seurat de venir exposer à Bruxelles1 avec l'école
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