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L'art Est Il Un Choix, Un Style, L'interprétation Du réel, La Reproduction D'un élément Personnel

Commentaire d'oeuvre : L'art Est Il Un Choix, Un Style, L'interprétation Du réel, La Reproduction D'un élément Personnel. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  13 Novembre 2014  •  Commentaire d'oeuvre  •  1 032 Mots (5 Pages)  •  1 452 Vues

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Néanmoins, tous les penseurs ne jugent pas l’art aussi sévèrement : certains le considèrent comme bénéfique à l’homme, d’autre comme une richesse pour la société.

Ainsi, à l’inverse de Platon, Aristote considère l’art comme un élément positif : il est tout d’abord inhérent à l’homme, et tend à être un moyen d’apprentissage. L’art est en quelque sorte le pourvoyeur d’un plaisir double : il est l’assouvissement de notre nature (qui tend à créer l’art pour transformer la nature en culture) et par sa représentation, tend à venir combler les manques dans le réel.

« Imiter est en effet, dès leur enfance, une tendance naturelle aux hommes. Ils se différencient des animaux en ce qu’ils sont des êtres fort enclin à imiter et qu’il commencent à apprendre à travers l’imitation, comme la tendance commune à tous de prendre plaisir aux représentations ; la preuve en est dans les faits : nous prenons du plaisir à contempler les images les plus exactes des choses dont la vue nous est pénible dans la réalité (…) leur contemplation est apporte un enseignement et permet de se rendre compte de ce qu’est chaque choses. »

L’art est donc naturel, et vient nous apporter par ce qu’il représente, une meilleure connaissance du monde. Hegel, dans « cours d’esthétique I », y verra le moyen de « purifier » le quotidien, obstrué par la raison et le pratique ; l’art est en quelque sorte le moyen de revenir à la réalité première de l’idée, nue, sans tous les affres de la nécessité, comme une réalité plus haute.

Il est la manifestation de l’essence, du concept, ce qui est, car l’artiste exprime par le biais de l’art, des émotions, des pensées : bien qu’étant une réalité matérielle (il y a une peinture réelle, ou n’importe quel support), l’œuvre transcende la simple réalité matérielle ; il s’agit d’une pièce spirituelle car d’elle émane, non pas la simple répétition d’un quotidien monotone mais bien la une purification des idées de ce dernier.

De manière plus proche du sujet (les personnes), Freud envisage l’art comme un défouloir humain, qui sert d’exutoire, aussi bien à l’artiste qu’au spectateur. En effet, l’artiste (que Freud considère comme un névrosé !) a le moyen d’exprimer dans l’irréel ce qui le préoccupe dans le réel ; c’est un rejet, ou une affirmation « hors du monde » de la volonté de l’artiste ainsi son sentiment peut se libérer, mas afin de ne pas « gêner » le réel, il se libère ailleurs, dans l’art.

Freud dira ainsi :

« Il sait d’abord donner à ses rêves éveillés une forme telle qu’ils perdent tout caractère personnel susceptible de rebuter les étrangers, et deviennent une source de jouissance pour les autres. » Pour les autres en effet car le spectateur n’est pas en reste : la production artistique est pour lui comme une délivrance, car elle lui offre l’opportunité de s’évader du réel, afin de goûter aux rêves d’autrui et d’interpréter ses œuvres à sa manière ; il y a une transposition de notre réalité dans celle de l’art qui permet cette évasion « dans » l’art.

C’est ce qui fera dire à Nietzsche que « l’art est aussi nécessaire que le bouffon » : cette contre puissance

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