Dossier de presse, légion et cinéma
Cours : Dossier de presse, légion et cinéma. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Tonio Estradas • 19 Mars 2017 • Cours • 9 481 Mots (38 Pages) • 854 Vues
Dossier de presse
Sommaire
Le musée et ses activités culturelles
L’exposition et ses thématiques
Le cycle de projection
Les partenaires
Les films projetés
Le voyage presse
Le calendrier des activités
Introduction
Du 24 mars au 27 août 2017, le musée de la Légion étrangère à Aubagne accueille une exposition inédite sur le thème : « Légion et cinéma, Quand le 7e art s’empare du képi blanc».
Simultanément trois salles de cinéma de la région l’Eden à la Ciotat, la buzine à Marseille et Pagnol à Aubagne projetteront des classiques des filmographies légionnaires.
Il s’agit à la fois, de faire connaître les liens entre le cinéma et la légion étrangère (l’exposition au musée de la Légion étrangère).
Puis de (re)découvrir des chefs-d’œuvre de la cinématographie mondiale sur la Légion étrangère par l’intermédiaire des projections de films dans des salles mythiques tels que celle du cinéma l’Eden à la Ciotat (le plus ancien cinéma au monde) ainsi que dans les salles de projection du château de LA BUZINE (ayant appartenu à Marcel Pagnol) et à Aubagne (projections en plein air).
Le musée et ses activités culturelles
L’exposition et ses thématiques
La Légion étrangère a toujours suscité dans l’imaginaire collectif, depuis sa création en 1831, l’aventure, l’exotisme, le dépassement de soi, une nouvelle vie...
Le Cinéma a contribué pour sa part, dès 1895, à faire voyager le spectateur dans les contrées les plus éloignées et les plus dangereuses.
Ces deux univers distincts en apparence, se retrouvent dès 1912 avec le film “Under Two Flags” de Lucius Henderson. L’image de celui qui quitte tout pour commencer une nouvelle vie à la Légion étrangère sera rehaussée par l’interprétation sublime de Gary Cooper dans «Morroco » aux côtés de la sublime Marlène Dietrich (1930). La saga “Beau Geste” contribuera également à alimenter l’imaginaire collectif.
Cette exposition inédite se propose de vous faire voyager dans l’univers de la Légion étrangère à travers le cinéma
Les thématiques de l’exposition
Ils étaient légionnaires… … mais aussi acteurs, scénaristes, réalisateurs
Ricciotto Canudo :
L’homme qui inventa le Septième Art.
Guillaume Apollinaire définit son grand ami Ricciotto Canudo comme « celui qui voit le premier ».
La vie de cet homme n'est qu’une recherche passionnée, un perpétuel apostolat. Dans ses poèmes, comme dans ses tragédies, dans ses romans comme dans ses exégèses, il dévoile sans cesse des possibilités nouvelles. On dit de lui qu'il ne parle pas : il exulte, qu'il n’agit pas : il flambe.
Il est né le 2 janvier 1877 près de Bari (Italie). Dès 1898, Canudo fait paraître son premier livre sous le pseudonyme de Karola Olga Edina. Le prénom Olga est en réalité un acronyme composé des premières lettres de sa devise : Onore, Lavoro, Gloria, Amore – (honneur, travail, gloire, amour). En 1902, Canudo s’installe à Paris où il entre dans le cercle des artistes, poètes et écrivains parisiens. Continuant de publier, il fonde plusieurs revues artistiques, et ses écrits éclectiques reflètent des centres d'intérêt aussi variés que la psychologie humaine, la musicologie ou la poésie.
A la déclaration de guerre, Canudo signe avec Blaise Cendrars un « appel aux étrangers vivant en France », les invitant à s’engager. Lui-même, avec son ami Cendrars, s'engage à la Légion étrangère. Canudo rejoint le 4ème régiment de marche du 1er Etranger, la légion garibaldienne où il prend part aux combats menés en Argonne. Plus tard, il se porte volontaire pour le front d’Orient : aux Dardanelles, en Macédoine et en Serbie. Blessé, plusieurs fois cité et décoré de la Légion d’honneur en 1917, il est démobilisé en mars 1919. Dans un de ses ouvrages, Mon âme pourpre : roman de la forêt et du fleuve, il relate ses premiers combats.
Théoricien du cinéma, il proclame en janvier 1923 dans son Manifeste des sept arts : “Nous avons besoin du Cinéma pour créer l’art total vers lequel tous les autres, depuis toujours, ont tendu.” Le cinématographe, septième art (les six autres étant la poésie, la musique, le théâtre, les arts plastiques, l'architecture et la danse) englobe ainsi tous les autres et les sublime.
A sa mort brutale, le 10 novembre 1923, à la suite de blessures reçues au combat en France et dans les Dardanelles, le tout Paris artistique et littéraire pleure sa disparition.
Bernard Natan :
Natan Tannenzaft nait, en 1886, à Jussy en Roumanie et arrive à Paris en 1905 où il se fait rapidement embaucher comme projectionniste dans une salle de cinéma à Ménilmontant. De sa rencontre avec Marie-Louise Chatillon naissent des jumelles.
En 1910, sa société de production Ciné Actualités voit le jour avec laquelle il produit une trentaine de films, puis en 1913, il fonde un atelier de tirage de films, Rapid Films qui s’imposera parmi les laboratoires cinématographique les plus importants. II crée par la suite Rapid Publicité qui deviendra Jean Mineur, puis Médiamétrie.
Au déclenchement de la Première Guerre mondiale, Natan Tannenzaft se fait recruter comme engagé volontaire pour la durée de la guerre. Combattant pendant 21 mois au front, il est cité deux fois à l’ordre de la division puis libéré suite à des blessures un mois avant la fin de la guerre avec le grade de sergent.
Décoré de la Croix de guerre, il obtient la nationalité française et se fait dorénavant appeler Bernard Natan.
Retrouvant sa société Rapid Films, il continue à produire des projets variés comme les prises de vues des Jeux olympiques de 1924 et d'autres évènements sportifs. Bernard Natan monte dans la hiérarchie du cinéma français jusqu’au moment où il acquiert la société Pathé, la plus grande entreprise de l'industrie du film de l’époque. En quelques années, malgré un contexte économique parfois difficile, Bernard Natan construit une grande société cinématographique, de production et de distribution de films, tels que Les Croix de bois, en 1932, ou Les misérables en 1934.
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