Étude de la pièce de théâtre Electre de Giraudoux

1_Electre

Dans ce passage, Electre est dans un moment où elle est désespérée, c'est un personnage tragique, tout s'abat sur elle.

Les répliques d'Electre sont plus longues que celles d'Egisthe. Elle développe son raisonnement tout en introduisant des euphémismes pour exprimer […] comme « Une belle lueur sur un incendie » ou « un beau gazon sur un champs de bataille ». Le personnage d'Electre est rendu attachant par sa sensibilité quand elle dit se comporter « en femme » tout avec un « regard étincelant, à filtrer, à dorer », « yeux intrépides », « phosphore ». Elle utilise les connotations du champs lexical de la lumière dans ses paroles, comme « une belle lueur », « étincellent ». Cela traduit la clarté, la vérité qu'elle veut savoir. A chaque fois qu'Egisthe tient à lui parler du peuple, elle fait en sorte de de parler de lui parler d'un peuple qui est « mort qui pour toujours étincelles » et qui est donc « complice du meurtre » de son père.

2_Egisthe

Dans ce passage, Egisthe cherche à faire culpabiliser Electre envers son peuple, qui mourra, si elle ne laisse pas Egisthe à la tête d'Argos. Il veut la raisonner « La justice d'Electre consiste à ressasser toute faute, à rendre tout acte irréparable », lui donner une leçon de morale. Il prend une position de supériorité par rapport à elle, elle n'a pas d'expérience « Sais-tu même ce qu'est un peuple, Electre ! ». L'infériorité d'Electre se traduit par le fait qu'elle parle « en jeune fille, non en roi. C'est un immense corps à régir ». Ses répliques ne sont constitués que d'une seule phrase, ce sont des stichomythies. Il montre une grande confiance envers Electre et ne montre aucune faiblesses « Ta vérité, si elle l'est, trouvera toujours le moyen d'éclater un jour mieux fait pour elle ». Ses répliques courtes font sentir en lui l'empressement d'achever dans les plus brefs délais ce dialogue pour qu'il puisse sauver la ville d'Argos de l'ennemi.

3_Affrontement/ Climat de grande tension

La situation entre Egisthe et Electre semple irréconciliable. Electre détient un désir de vengeance. Egisthe condamne ses idées en mettant l'accent sur la cruauté qui en découle. Il ne désire qu'à dire l'essentiel dans ce passage. Il veut mettre fin rapidement à cette conversation, il fait en sorte de contredire Electre. Le champs lexical utilisé par Egisthe est l'opposé de celui d'Electre, il est en rapport avec ce qui est l'opposé de la lumière et la clarté comme « bruler ta ville », « achever ». Il y a une opposition avec le ton lyique d'Electre.

C'est un affrontement qui traduit deux conception différentes de la justice, leur situation semble irréconciliable.

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