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Utopie Et réalité

Mémoires Gratuits : Utopie Et réalité. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  24 Décembre 2014  •  1 008 Mots (5 Pages)  •  1 169 Vues

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Peut-on faire d'une utopie une réalité ?

Introduction :

Le XVIIIe siècle connait des innovations techniques comme la machines à vapeurs, les chemins de fers qui permet le developpement des industries comme la metallurgie, le textiles, c'est la Révolution Industrielle. Ce développement entraine une forte exode rural des populations vont chercher le travail vers les points nevralgiques, les grandes villes françaises. Celle-ci connaissent une augmentation très importante de leurs population, et on voit aussi se créer autour des usines de nouvelles villes. C'est pour remédier à des conditions de vie des ouvirers et de leurs familles des plus insalubres que des philanthropes, des médecins mais surtout des industriels vont imaginer des logements communautaires adaptés.

Nous verrons tout d'abord les prémices du logement communautaire, ensuite nous parlerons sur les idées novatrices des architectes pour rendre ces logements plus vivables.

Plan :

1. Les prémices de l'architecture communautaire

En France le logement ouvrier se développe après l'experience de la saline royale d'Arc-et-Senans en 1775 de Claude-Nicolas Ledoux. Il conçoit une ville dans l'usine, en effet son ensemble architecturale comprennait des installations techniques, des logements ouvriers et leurs jardins, presque toute la communauté du travail vivait au sen des salines.

Mais c'est après la révolution industrielle du XIXe siècle que le concept de vie communautaire ouvrière est encore plus developpé par Charles Fournier avec son phalanstère. Ce socialiste utopiste imagine un nouvel ordre social, basé sur le regroupement de personnes qui vivent et travaillent dans un ensemble de bâtiments où tout est à disposition de la communauté (magasins, eglise, ecole). Pour Fournier les ouvriers sont comme un essin d'abeilles et son phalanstère en est la ruche, c'est pour cela que plus tard Jean Baptiste André Godin va reprendre l'image de la ruche comme symbole de son familistère. C'est en effet l'industriel Godin qui en 1859 décide de faire construire un ensemble de bâtiments, à côté de son usine, dédié à ces ouvriers, ingénieurs et à lui même, le Familistère.

Il prend exemple sur le Phalanstère sur de nombreux points, comme la forme des trois batiments d'habitations reliés entre eux par des couloirs qui prennent modèle sur la composition de château de Versailles, en effet Godin souhaite réaliser un « Palais Sociale », un monde clos où tout est à disposition des familles sans hierarchie sociale. On retrouve les economats et les écuries, les bains, la piscine et le lavoir, les écoles qui entourent le théatres, tout une ville au sein même du Familistère. Cet ensemble de batiments reste simple, l'esthetisme respecte une tradition régionale avec l'utilisation de la brique, les différents batiments sont distingué par des jeu de relief avec les briques et leurs joint. Tout est fait pour améliorer les conditions de vie des ouvriers de l'usine, l'eau courantes, l'évacuation des déchets, la ventilation dans les cours intérieures, une circulations intérieure par des galeries ouvertes sur ces mêmes cours qui permettent les rencontres. Chaques batiments du palais social contients dans son centre une cours sous verrière, lumineuse et qui permet d'organiser des fêtes,

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