The mechanics of destruction
Commentaire d'oeuvre : The mechanics of destruction. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar enzo1710 • 17 Avril 2019 • Commentaire d'oeuvre • 648 Mots (3 Pages) • 2 507 Vues
Nom de l’œuvre, du compositeur, pseudonyme utilisé, année de composition | L’œuvre s'intitule The mechanics of destruction. Elle a été composée par Matthew Herbert en 2001, mais pour cette œuvre, Matthew utilise le pseudonyme « Radio Boy ». |
Rapide biographie du compositeur | Matthew Herbert, né en 1972 à Londres, est un musicien et producteur. Il commence par apprendre le violon et le piano dès son plus jeune âge puis s'intéresse à la nouvelle technologie. Artiste engagé , il se tourne vers une musique concrète et du courant électronique. Puis, il compose plusieurs œuvres sous différents pseudonymes. |
Style de musique ( le définir) | La musique concrète est une musique qui est créée à partir de sons ou de bruits du quotidiens. Après avoir été enregistrés, ces derniers sont transformés à l'aide d'un sampler. Cette musique a la particularité de s'écouter qu'à travers des haut-parleurs. |
Contexte historique (expliquer la société de consommation et la surconsommation) | La société de consommation est une société où les consommateurs sont incités à consommer en grande quantité. Pour que cette consommation soit entretenue les produits achetés sont souvent de qualité médiocre et peu durable dans le temps. Pour donner envie aux clients d'acheter, la publicité est très utilisée, on en trouve de partout aujourd'hui. La surconsommation désigne un niveau de consommation au-dessus des besoins normaux. Comme exemple de cette surconsommation on a les téléphones portables. Si le dernier téléphone d'une grande marque sort, et qu'on a un téléphone qui fonctionne mais qu'on va quand même acheter le nouveau téléphone, on fait preuve de surconsommation. Là aussi, la publicité est grandement utilisées. |
Pourquoi a-t-il composé cette œuvre ? Expliquer ses moyens de lutte contre la société de consommation | Il a composé cette œuvre pour faire passer ses idées. Il veut dénoncer, à travers cette œuvre, la société de consommation, la surconsommation et les conséquences sur l'environnement. Il lutte contre la société de consommation en utilisant un pseudonyme pour ne pas être associé à un produit vendu, en utilisant, pour créer son œuvre, des objets du quotidiens issus de cette société de consommation et en produisant un album libre de droits, donc qui sera distribué gratuitement et « Radio Boy » ne touchera pas d'argent sur cette album. |
Effectif | L'effectif est composé d'un sampler qui modifie des bruits de la destruction d'objets du quotidiens (tels qu'un menu Big Mac ou qu'une paire de Nike) et qui en fait une musique. |
Analyse de l'extrait 1 | Au début de l'extrait, on entend des personnes dans un fast food MacDonald's. Puis le bruit disparaît et fait place à la musique avec la destruction d'un menu Big Mac qui est organisée autour de rythmes. |
Analyse de l'extrait 2 | La source sonore est une cannette de Coca-Cola qui est ouverte, puis vidée, puis détruite. Le tempo de l’œuvre accélère tout au long de celle-ci, ce qui représente la société de consommation qui ne cesse de grandir, ainsi cette entreprise sur le monde. |
Analyse de l'extrait 3 | La source sonore est la destruction d'une paire de Nike et de sa boite. L’œuvre ne dure que 37 secondes, ce qui représente le salaire en dollars des artisans fabriquant ces chaussures au lancement de l'entreprise. |
Donner le nom de deux éléments de la société de consommation utilisés dans cette œuvre | Dans cette œuvre, le compositeur a utilisé des éléments, issus de la société de consommation, comme la paire de chaussures Nike ou encore la cannette de soda Coca-Cola. |
Définir le sampler | Le sampler est un instrument électronique qui permet d'utiliser des sons enregistrés et de les modifier (en altérant ses hauteurs, ses durées, ou ses sonorités). |
Avis personnel | Personnellement j'aime assez cette œuvre car elle a un réel intérêt : elle dénonce quelque chose d'important la société de consommation et la surconsommation qui ne cesse de s'accroître avec le temps. Aussi, le fait d'arriver à faire une vrai musique avec des objets issus de cette même société, que l'on utilise chaque jour ou même de temps en temps, c'est pour moi extraordinaire. |
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