Tartuffe Act IV Scène 5
Commentaire d'oeuvre : Tartuffe Act IV Scène 5. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar RyZeY • 17 Février 2014 • Commentaire d'oeuvre • 309 Mots (2 Pages) • 1 600 Vues
Tartuffe acte IV scène 5
L’extrait s’ouvre sur les avances de Tartuffe qui voudrait passer à un amour plus concret et physique avec Elmire. Cependant, il reste méfiant car il soupçonne Elmire de lui tendre un piège pour nuire à son mariage prochain. Aussi s’exprime-t-il avec une grande prudence. Les avances de Tartuffe sont totalement sous-entendues. Ainsi invite-t-il Elmire « par des réalités à convaincre sa flamme » (v.1466). Tartuffe justifie habilement sa demande en la rapportant une vérité générale : disant que plus une chose est inaccessible, plus on peut se permettre de la désirer. Cela rend sa demande plus impersonnelle et plus acceptable.
Au ton confidentiel de l’insinuation, succèdent les exclamations offusquées d’Elmire. Ses paroles exagérées laissent sentir son empressement à pousser Tartuffe à la faute. Ainsi relève-t-on quatre exclamations entre les vers 1467 et 1471, amplifiées par l’utilisation de l’adverbe « que ». Chaque exclamation d’Elmire est renchérie par la conjonction de coordination « et » (à quatre reprises entre les vers 1467 et 1476) qui introduit une nouvelle exclamation. Cela traduit l’empressement d’Elmire. Les exclamations aiguës de la femme sont rendues par le son « i » compris dans les quatre premières rimes (v. 1467-1470). L'accumulation des questions aux vers 1472 – 1476 manifeste le zèle employé par Elmire à pousser Tartuffe à la faute. Le ton d’Elmire est clairement excessif et « surjoué ». La réponse de Tartuffe sous forme de paradoxe met en évidence le ton disproportionné d'Elmire (v. 1477-1478).Elmire lui objecte alors que ses avances s'opposent à la religion dont il fait tant de cas. Aux vers 1479 et 1480, le parallélisme entre des deux groupes syntaxiques situés au premier hémistiche souligne la corrélation entre le fait de consentir aux avances de Tartuffe et le fait d'offenser le ciel. Plus loin (v.1481-1482), dans le même procédé de parallélisme des mots situés en fin d'hémistiche
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