Soleil d'été

Tanyra Tuikalepa et Pheyllene Guyot

Soleil d’été

Soleil d’été,

C'était au mois de Juillet.

Tu illuminas ce jour des plus mémorable,

Du retour de cette longue escapade.

Silence. La ville dort.

Rien ne bougeait encore.

La douce brise souffle lentement.

A l’horizon, un cercle lumineux se distinguant.

Regarde à l’entour. Regarde jusqu’au bout.

A travers cette brume flou

Sur un monde mouvant

Comme l’éclair, l’oiseau, le nuage et le vent.

Vers un but inconnu, sans cesse elle avance

Si large et si profonde ainsi

On ne recoit ni le bout ni le fond.

Paris, cité mère !

Paris, lieu solennel

Où le tourbillon éphémère

Tourne sur un centre éternel.

Tu recois là, un bien étrange cadeau de la nature,

Est ce une illusion? un rêve ? Ou un cauchemar?

Par les volets entrouverts

Se faufile ce rayon de lumiere.

Eclairant la cité mère

Le peuple alors se réveille.

Curieux ils vont à sa rencontre

Le vertige et le tournis les enivrent, et pesent sur leur yeux.

Au souffle du matin qui déchirait la brume, lorsque le soleil

Sur tes gazons boit la rosée,

Cent montgolfières sont élevés,

Mille moulins à vent recoivent ta venue

Millions de ballons sont accrochés prêt à t’acceuillir.

Tu te rapproches

On croit rever

On ne sait si c’est mal, tout cela ; mais c’est beau !

Mais c’est grand ! Mais on sent jusqu’au fond de son âme.

Qu’il brûle ou qu’il éclaire, on sent qu’il tournera,

Qu’il surgira brillant à travers la fumée.

Mille hélices de milles couleurs

Surgissent brisant l’atmosphere.

Elles tournent, tournent et tournent

Comme quand la terre

Sur elle même tourne ou comme une toupie.

Doucement, mais lentement

...