Reenactment

Elle se questionne sur le rapport du corps dans l'histoire de l'art. Ce fut la première conférence. Elle énnonca d'abord ce qu'est le Reenactment soit une performance qui est toujours associé à une reprise, la répétition mais ce n'est en aucun cas une reconstitution sans quoi la dimension performative serait annulé. Dans la performance le corps est médium, c'est l'instrument de l'action.

Les Reenactments sont souvent la reprise de performance déjà joué par l'artiste lui même. Mais nous pouvons également noté la présence d’événement historique ou de plusieurs écarts sont présent par rapport au modèle. Elle cita l'exemple de l'artiste Jeremy Deller et sa performance de 2001 sur la bataille d'Orgreame, où il reprit l’événement pou reproduire la réalité des grévistes . Cette performance est une restitution d'expérience, un mélange entre des témoignages et surtout et avant tout des idées de l'artiste soit « un fil entre passé et présent ».

Elle souligne au cours de son intervention la difficulté pour la peinture d'histoire d'effectuer des écarts car le point de vue est dirigé par l'autorité soit un manque d'objectivité. La performance serait pour elle une vulgarisation de cette dernière. La performance, le Reenactment recrée, expérimente « prend à bras le corps l'histoire »

Le Reenactment ne donne pas à revivre un événement mais un regard, un point de vue sur celui-ci. C'est un travail sur la réinitialisation et non pas sur l'origine. Les artiste ont cependant se « besoin d'intégrer l’événementiel » (Pierre Nora). Elle énonça également la notion de MASS MEDIA qui pour elle a le monopole de l'histoire car par eux agissent les conditions même de notre existence.

Pour synthétisé en quelques mots, l'intervention d'Estelle Nabeyrat, nous pouvons dire que le Reenactment est une reprise de performance qui nous offre une mise a distance, un autre regard sur ce qui a été fait précédemment.

Elle nous parla lors de son intervention des récits d'Artiste, ce qui rentrait en total adéquation avec la performance de C. Douillard juste avant.

Quelques mots d'abord sur cette très belle performance. L'artiste nous a lu d'une voie clair, douce et posé ses documentation de performance. Soit des récits écrits à postériori des actions publiques qu'elle a réalisé entre 1996 et aujourd’hui. Dans cette performance sonore, elle nous décrits tout les détails de se performances, en passant par les titres, durée, ressentis, actions et réactions du publics. C'est une documentation vivante et lors de l’échange qui suivit le terme d'endotique a été lancé. Cette relation l'intimité que l'on vit a travers l'autre via sa propre expérience et donc une hypersensibilité de la relation a l'autre. Elle nous expliqua que cette relation avec le publique lui permettait de réellement performer et influait sur sa performance La lecture de ses textes est une performance a elle seule, elle a déjà été joué : c'est un Reenactment, la place du récit qui est le garant le « gardien du temps ». Elle orienta ses exemple autour d'Acconchi qui était poète avant de passer la page de l'espace réel.

En 1972, il joue par exemple

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