Les vignerons Jeanneret
Commentaire d'oeuvre : Les vignerons Jeanneret. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar qmonnerat • 18 Février 2019 • Commentaire d'oeuvre • 1 664 Mots (7 Pages) • 464 Vues
Quentin Monnerat
OS Art visuel Histoire de l'art
MOI PRESIDENT !
Gustave Jeanneret, Les vignerons, 1884, huile sur toile, 170 X 116 cm, Musée d'art et d'histoire, Genève
Moi, président de la Suisse, je voudrais redonner de l'importance à plusieurs notions qui me semblent fondamentales et nécessaires au bien-être du pays. Je voudrais renforcer ce qui fait la beauté de notre pays et de son fonctionnement, et réactualiser les valeurs qui, depuis toujours, dictent les lignes directrices de notre histoire. La Suisse est avant tout une démocratie. Son système politique contient les bases les plus importantes indispensables à une vraie démocratie. Premièrement, la démocratie directe, qui permet au peuple d'intervenir lui-même dans l'édiction des lois, sans devoir passer par des représentants. Ensuite, l'armée de milice donne au peuple l'ultime pouvoir, celui duquel dépendent tous les autres : le pouvoir de la force qui lui garantit sa souveraineté et son droit à se défendre contre toute tentative d'oppression. Enfin, le fédéralisme, qui permet d'appliquer les lois locales et régionales en respectant les particularités, les traditions, et la diversité au sein du pays. Grâce à ces trois piliers du système politique suisse, le citoyen voit l'Etat agir pour l'application de sa volonté, dans le respect de ses concitoyens et de leurs différences, et surtout pour l'indépendance à tous les niveaux, de la nation jusqu'au citoyen. C'est sur ce fond indispensable de démocratie que je bâtirais ma politique. Pour continuer dans ce sens, j’œuvrerais en faveur de ces trois bases et je mettrais en place des réformes dans l'économie pour compléter ces bases démocratiques : les banques doivent être déprivatisées, afin de garantir une économie au service du peuple. En plus de cela, la méritocratie doit être promue dans le monde du travail mais surtout dans celui de la concurrence saine et loyale. Grâce à ces mesures, la souveraineté politique reposant sur les trois bases, serait accompagnée de la souveraineté économique, extrêmement importante pour lutter contre un monde actuellement dirigé par la finance et l'économie privée. C'est seulement une fois que la démocratie dispose de ces fondements les plus importants, que le reste de la politique peut être mis en place. Pour ce qui est de l'économie et des classes sociales, il faut absolument lutter contre la disparition de la classe moyenne en œuvrant pour limiter la disparité sociale. Ceci grâce au soutien fourni aux citoyens les plus pauvres et à la limitation des excès des plus riches. Dans une société où il n'y à ni dominé ni dominant, c'est l'homme libre et indépendant, car seul propriétaire de ses propres moyens de production, qui doit constituer l'immense majorité de la population. Les travailleurs indépendants doivent donc être les principaux bénéficiaires de la nouvelle politique. Enfin la société de service pousse à importer et donc à dépendre de pays étrangers : or la liberté est synonyme d'autonomie. L'économie nationale doit tendre à tout prix vers l’indépendance dans la production des biens vitaux, et qui dit production dit secteur primaire et secteur secondaire. Si on veut promouvoir une société de classe moyenne et de petits propriétaires-producteurs alors ce sont les paysans et les artisans qui doivent être encouragés. En effet, ces acteurs, qui deviennent aujourd'hui de plus en plus minoritaires, synthétisent parfaitement les différents atouts économiques et sociaux recherchés pour une économie dirigée vers la liberté, l'égalité, l’indépendance et la solidarité. La suite de la nouvelle politique doit fournir le modèle social, l'ensemble de valeurs, la ligne directrice que l'on veut donner à suivre au pays. Premièrement, rien n'est possible sans se rattacher à une identité et à une histoire. C'est là-dessus que se base le patriotisme nécessaire à la cohésion nationale. La Suisse est un pays au cœur de l'Europe. Comme elle, la Suisse a une culture dont le fondement le plus important est l'helléno-christianisme. C'est-à-dire la raison grecque alliée à la transcendance et au partage chrétien. Ces composantes se retrouvent partout dans notre histoire, dans l'art, dans la littérature et dans les traditions de notre pays. C'est ensuite l'histoire nationale et ces plus grandes figures qui définissent notre identité. Est suisse celui qui est issu de cette histoire et éventuellement celui qui prouve sa volonté de s'en faire l'héritier. En plus de l'identité ce sont certaines valeurs qui doivent être redéfinies. L'individualisme et le consumérisme sont les deux maîtres d’œuvre d'une société capitaliste. Pour les combattre il faut replacer l'individu dans une communauté naturelle et à son échelle, habitée par des valeurs saines de solidarité, d'amour et de confiance : la famille. Elle doit être l'unité la plus importante parmi toutes celles qui compose une société. Sans ce positionner à droite ou à gauche, ma politique serait une politique ancrée dans le réel au service des gens qui subissent le plus cette réalité. Tout en s'incarnant dans la réalité, elle serait habitée par des valeurs profondes, des idées nobles et une volonté de grandeur pour les idéaux que nous nous fixons en tant que peuple et en tant que citoyens.
L’œuvre que
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