Les Anees 60 avec Manet et Monet

Les Anees 60 avec Manet et Monet

Dans les années 1960, le nom d'Edouard Manet apparaît. A partir de 1963, les salon son annoncé tout les ans par la suite. Dès 1965, claude monet expose au salon, de même qu'un certains Edouard Degas (toujours considéré comme un cas appart: certains historiens disent qu'il n'était pas un impressionniste).

Manet

Edouard Manet née en 1832 dans un milieu très parisien avec une bonne famille. Il fait des hautes études, comme Courbet il a son BAC. C'est aventurier car il veut faire carrière dans la marine mais échoue au concour et rentre donc dans l'atelier de Couture (devient connue avec le tableau des Romains de la décadence).

C'est une sorte de Dandy et c'est pour cela qui se rapproche de Baudelaire.

Un tombeur pour les femmes mais un travailleur acharné.

En 1859, sa toile au salon est refusée et en 61 il expose enfin deux tableaux qui le font immédiatement qualifié de peintre réaliste.

L'élégance de Manet est froissée par l'extraordinaire volume de Courbet.

Un de c'est tableau est le portrait de ses parents : il présente ses parents dans leur intimité, on apperçoit presque rien. Mais aussi un hommage à ses parents et inquiétude vis à vis du couple car le père est malade et la mère qui jète un regard inquiet sur cet homme qu'elle va bientôt perdre.

L'autre tableau s'intitule le guitariste espagnol, grand succès du tableau au salon.

Le chanteur espagnol, 1960, metropolitain museum of art, New York

Ce chanteur est situé dans un intérieur dont on ne connaît rien. Un tableau qui ramène tout au premier plan avec un cruchon (qu'on imagine contenant un vin mauvais), un mégots, les espadrilles => suggère des odeurs. On a une impression physique de ce bonhomme dont le visage apparait contrastée.

Image construite par contraste avec des signes olfactifs.

Le détails qui cloche c'est a guitare tenue à l'envers. Monet a fait venir un homme dans son atelier qui s'est déguisé en chanteur espagnol. Inculture musicale du peintre ? Jamais Courbet n'aurait commis une tel erreur. Un guitarero irréaliste dans lequel Manet.

De ces années là également, il a songé au thème du nu avec la nymphe surprise qui se trouve à Bueno Aires mais sera exposé qu'en 1962.

C'est un fragment d'un tableau plus important : Moïse sauvée des eaux. C'est une des servantes de la femme du pharaon qui va receuillir Moïse du lac.

Ici Manet se place devant le modèle de sa femme Susanne.

Femme dévétut et surprise par un spectateur qui n'est pas nous. Mais on peut s'identifeir à lui puisqu'elle nous regarde en même temps. Ce regard engage une communication.

Le salon de 1863 est un salon de crise, les artiste en générale trouve deplus en plus déplaisant que le salon se passe tout les deux ans. Le salon apporte de nouveaux artiste mais aussi lieux commerciale qui fait profit aux peintres. Le jury cet année a été très sévère est peu d'oeuvres ont été présentées.

Cette même année, l'académie des beaux décide de réformer l'école des beaux arts. Dans ces circonstances Napoléon décide de permettre aux artistes qui le voudraient d'exposer à un petit salon à coté de l'officiel, on l'appele "le salon des refusés". Les spectateurs du premier salon vont se rués pour rire des artistes malhabille. Mais tombent sur toiles remarquable de Manet et un anglais John Wilmer.

Le tableau de manet est Le déjeuner sur l'herbe mais autrefois appelé le bain

1963, Musée d'Orsay, 208 x 264,5

Grandes dimensions. Tableau réaliste ?

Près d'un cours d'eau, avec une barque (rappele les demoiselles du bord de la Seine de COurbet). Deux femmes nus et deux hommes habillés = très sexuelle.

Realisme devient moins évident encore car une nature morte présente au premier plan du tableau avec fruits dont la présence est impossible (figue et cerise : fruit de mai juin et l'autre de septembre). Pas réaliste.

Le tableau représente Victorine Meurent, Eugène Manet et Ferdinand Leenhoff dont la canne met en place une des diagonale. Au centre de l'oeuvre le doigt de l'homme en noire comme posé sur le centre de gravité.

Il s'agit d'un tableau avec une scène imaginée.

Entre scène réelle et irréelle mais aussi des objets du quotidien.

Le style et la facture choquèrent presque autant que le sujet. Manet abandonne les habituels dégradés pour livrer des contrastes brutaux entre ombre et lumière. Aussi, lui est-il reprochée sa "manie de voir par taches". Les personnages ne semblent pas parfaitement intégrés dans ce décor de sous-bois davantage esquissé que peint, où la perspective est ignorée et la profondeur absente. Avec Le déjeuner sur l'herbe, Manet ne respecte aucune des conventions admises, mais impose une liberté nouvelle par rapport au sujet et aux modes traditionnels de représentation.

Olympia, 1863, Huile sur toile 130.5 X 190, musée Orsay

Réduit le nombre figure, passge dehors intérieur. Réelle et iréelle. Il n'est pas exposée en 1964 mais laisse passer deux ans avant le montre en 65 où il est refusé. S'inspire de Titien et de sa Vénus d'Urbin. On est de nouveau sur une méditation de l'image avec ici deux images : image profonde, ancienne et de l'autre coté image contemporaine.

Chez Titien, La vénus

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