Le romantisme, HDA
Cours : Le romantisme, HDA. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Neuro . • 26 Novembre 2017 • Cours • 3 437 Mots (14 Pages) • 716 Vues
Semestre 1
Histoire de l’art
Intro :
Au 17ème siècle existe 2 Lorraines : -Duché de Lorraine de Bar (Bar-le-Duc et Nancy
-Trois-Eméchés (Metz, Toul et Verdun)
Il y a eu une disparit° de ¾ de la pop° à cause des épidémies (1585-1630-1640), de la famine (1626 -> mauvaise récolte) et des guerres (2ème moitié du 16ème siècle -> invas° Allemande protestante + Guerre de Trente ans qui oppose le Duc Charles 4 à Richelieu)
1648 : Traité de Westphalie => Les Trois-Eméchés deviennent français
1532 : Trois-Eméchés sont sous la protection française par Charles IV
1633-1733 : -1697 -> fin de la G. entre la France et l’empire par le traité de Ryswick
- Le Duché de Lorraine revient.
Léopold I donne une nouvelle prospérité MAIS désaccord entre Léopold I et Louis XIV qui provoque la 3ème occupat° des Duchés (1702-1714)
1735 : Duc Français III de Lorraine épouse Marie-Thérèse d’Autriche.
- Louis XV a peur que les duchés passent sous dominat° autrichienne
- Accords entre ka France et l’Autriche
Le Duc François III abandonne la Lorraine et reçoit la toscane*. C’est donc Stanislas Leszczynski qui devient le nouveau Duc de Lorraine.
1766 : Stanislas meurt
- Le duché est annexé à la France
- La Gravure au 17ème siècle
La gravure est différente de la peinture dans la technique utilisée mais aussi dans la nature des œuvres et dans les intent° artistiques. La gravure est fondée sur le trait, la ligne et les achurs. C’est une technique qui exprime quelque chose sans la couleur, qui se fait en estampe (= support qu’on creuse) sur un matrice (= support en bois ou en métal).
Sur bois : Soit on creuse directement, soit on taille d’épargne (= on lime toute la surface pour obtenir un relief)
Sur métal : Soit on utilise le burin qui attaque la plaque, on encre la gravure puis le dessin apparait, soit on utilise l’eau-forte (= on badigeonne la plaque de cire ou de vernis, puis on dessine sur la cire ou le vernis, ensuite on met la plaque dans un bain d’acide qui entame les parties découvertes)
Jacques Bellange : -1575-1616
-peintre et GRAVEUR
-1602 : est attaché à la cour des Ducs de Lorraine
-peintre pensionné* du Duc Charles III (= reçoit annuellement et une somme, travaille beaucoup pour la cour et a plus de célébrité)
Ses œuvres sont des Grands décors muraux qui ornaient les appartements es Ducs et les galeries, des dessins et des gravures. C’est l’un des plus grands graveurs de son époque au-delà de la frontière de la Lorraine, à la même hauteur que Jacques Callot. Son trait est ondulant et l’univers est original par la présence de personnages irréels, MAIS les situations sont identifiables.
L’art de Bellange est la dernière trace du maniérisme (= position théâtralisée des personnages, style du 16ème siècle). Ses gravures ont pour thème la pensée du concile de Trente (= contre la réforme) :
- L’Annonciation : gravure réalisée à l’eau-forte et au burin, qui mesure 33.5/31.4 cm et est conservée à Nancy. Elle exprime un sujet religieux. Les personnages occupent la surface la plus importante de la gravure puis l’ajout de quelques objets donne un sens à la scène. A gauche on reconnait la vierge par son auréole, caractéristique des personnages saints -> c’est l’utilisation de l’iconographie (= ce qui permet d’identifier les personnages). A droite on reconnait l’arc ange Gabriel par ses ailes et son rameau de lyse, fleur symbolisant les messagers de Dieu. En bas on reconnait le nouveau testament qui est ouvert et posé sur un tabouret. La proportion des personnages est étirée, ils ont la tête plus petite que le corps. Les vêtements sont amples ce qui crée des volumes très larges. La gravure est divisée en 3 parties : blanches, traits, hachures.
- Les trois Marie au tombeau : Cette gravure mesure 44.3/28.8 cm. Au 1er plan on voit les 3 Marie puis au 2nd plan le sarcophage ouvert, le linceul et un ange, enfin au 3ème plan on aperçoit des hommes et des femmes. Il y a des contrastes entre les parties lisses et les parties hachurées. Les costumes sont amples et presque transparents. L’attitude des personnages est théâtralisée.
- Saint Jacques le Majeur : gravure à l’eau-forte et au burin, qui mesure 29.1/17.2 c. Elle représente un portrait de dos de Saint Jacques. On le reconnait par son bâton de marche, sa gourde mais surtout par sa petite cape ornée d’un coquille saint jacques. Sa posture est sinueuse, gracieuse, élégante -> ses pieds en ligne, l’un devant l’autre, les épaules qui suivent le mouvement de la marche sont en biais et marque de déhanchement au niveau du bassin.
- Diane et Orion : gravure à l‘eau-forte qui mesure 46.5/20.2 cm. Orion est un chasseur géant, qui parcourt les forêts avec Diane, la déesse de la chasse, sur ses épaules. Elle s’apprête à tuer Orion par sa flèche, sur la demande d’Apollon. Les costumes sont en tissu fin, ce qui apporte de la légèreté. La ligne d’horizon est placée très bas pour une perspective plus lointaine et donc le couple domine le paysage. La musculature d’Orion va au-delà de la musculature idéalisée de la Renaissance.
- Le combat de gueux : gravure à l’eau-forte et burin qui mesure 31.3/21 cm. C’est une scène de genre/ du quotidien -> représentation d’un instrument de musique, qui est un objet du quotidien réel. Le fond est hachuré pour éviter un contraste trop violent avec les personnages assez sombres. La ligne d’horizon est vers le bas, ce qui donne une hauteur de monumentalité des personnages.
- La Jardinière au bassin ornée d’un serpent et au panier rond : gravure à l’eau-forte qui mesure 31.1/15.7 cm. La figure de fantaisie, avec différents attribues et beaucoup d’originalité dans les objets, est présente sur cette gravure. Les hachures sont différentes : elles sont plus ou moins longues, plus ou moins nombreuses, en ligne ou en quadrillés, pour faire des effets d’ombre -> la représentation des personnages est naturel (= représentation réel) malgré le manque de couleur et de la contrainte du trait.
Jacques Callot : -1592-1635
-1602 : Il grave le portrait du Duc Charles III
-1607 : Il travaille en tant qu’apprentie chez un graveur de Nancy, Demange Crocq
-1608-1611 : Il séjourne à Rome et travaille dans l’atelier d’un graveur, Philippe Thomassin, où il apprend la technique la plus difficile de la gravure : gravure au burin
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