Le romantisme
Cours : Le romantisme. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar dissertation • 9 Décembre 2012 • Cours • 3 877 Mots (16 Pages) • 3 611 Vues
LE ROMANTISME
INTRODUCTION
Le romantisme émerge en Allemagne à la fin du 18ème siècle. Novalis en définit le programme dès 1798: «Le monde doit être romantisé. Ainsi on retrouvera le sens originel.
On a donné le nom de « romantisme » au grand courant littéraire qui a commencé aux environs de 1820 et s'est poursuivi jusqu'aux alentours de 1850, pendant la Restauration et la Monarchie de Juillet. Ce nom désigne un art où l'imagination et la sensibilité prédominent sur toute autre faculté de l'esprit. Plus généralement, il évoque des formules diamétralement opposées à celle de l'art classique des 17ème et 18ème siècle.
La définition du romantisme , c'est d'être « indéfinissable ».
Le mot romantisme n'a pris ce sens précis que tardivement. La crise romantique de la littérature française n'est qu'un des aspects tardifs d'un mouvement bien plus général, qui s'est fait sentir dans l'Europe. Comme la France, l'Angleterre, l'Allemagne, et la Russie, ont eu leurs romantiques. L'art pictural n'est pas moins concerné que la littérature avec Delacroix, David d'Angers, et la musique avec Berlioz, ou Wagner.
I – Qu'est ce que le Romantisme ?
A) Les différents thèmes romantiques
Le Romantisme est un mouvement de pensée qui va interagir avec plusieurs thèmes récurrent de notre vie quotidienne :
1) Le Moi
Le romantisme français se définit par une prédominance du Moi. Ce dernier a pris des formes diverses. Chez Stendhal, le culte du Moi se confond avec une quête effrénée de bonheur, alors que chez Hugo le Je du poète constitue le centre de la création divine et il est donc, plus que tout autre homme, capable de comprendre les finalités de l'univers. Pour Hugo, comme pour Novalis et Hölderlin avant lui, le poète ressemble à un prophète, ou à un voyant. La primauté du Moi et la confrontation à un univers social désespérément ennuyeux, surtout après l'exemple de Napoléon, expliquent l'importance à la fois de la passion et du désenchantement.
La passion, c'est d'abord la passion amoureuse qui se nourrit d'obstacles et de dépassements. En ce sens, l'œuvre romantique la plus caractéristique est sans doute le Tristan et Isolde de Wagner: la fusion n'est jamais assez absolue et seule la mort, débarrassant les deux amants de leurs corps, apparaît satisfaisante. Toutefois, si l'amour est ce à quoi on songe en premier, la passion romantique peut prendre bien d'autres formes comme la révolte (l'exemple de Byron est célèbre chez les romantiques français), le désir de connaissance ou la quête de Dieu (entre autres chez Lamartine).
Enfin, si la passion ne peut être satisfaite, et chez les romantiques elle l'est rarement en dehors de la mort, le désenchantement apparaît. On parle alors de Mal du siècle, de nostalgie, de mélancolie. Il est en tout cas remarquable comme le romantisme relève souvent d'une esthétique du malheur: il a mis en scène d'éternels automnes, des soleils couchants toujours répétés et le suicide lui-même devient un thème à la mode.
Le romantisme est, plus que la plupart des courants littéraires du passé, près de nous; et cela s'explique justement parce qu'il a mis le Moi au centre de ses intérêts. La dynamique entretenue entre un univers social insatisfaisant, la quête de passion et le désenchantement n'est, après tout, pas très différente maintenant de ce qu'elle fut il y a deux cents ans.
2) La nature
A l’époque du romantisme, de nombreux auteurs romantiques cherche à exprimer ce qu’ils recherchent à travers la nature. Mais que recherche les auteurs romantiques dans la nature ?
La nature, pour nos romantiques, est une beauté originelle. Lamartine la voit comme une source de contemplation, mais surtout, d’admiration « Du rivage charmé frappèrent les échos; Le flot fut attentif, et la voix m’est chère ». Elle permet aussi d’inspirer l’Homme « Les parfums légers de ton air embouée » ce qui le pousse à s’y identifier « L’Homme n’a point de port, le temps n’a point de rive ».
Mais Musset dénonce le fait que peu à peu, cette nature se dégrade, et cela, par la faute de l’Homme « Helas ! Toujours un Homme, hélas ! Toujours des larmes ! », « L’Humaine hypocrisie » L’Homme gâche la nature avec la révolution industrielle et de son hypocrisie qui en détruit d’autre.
La nature est aussi un endroit où les artistes peuvent réfléchir. C'est donc un lieu de réflexion, qui inspirera de grands auteurs, peintres, musiciens.
La nature offre une issue, elle permet à l’Homme de s’échapper de sa propre vie. Cette échappatoire d’après Lamartine, se réalise étant seul « Regarde, je viens seul m’asseoir sur cette pierre » .
Musset nous propose une véritable réflexion sur l’Homme en lui-même et ses sentiments : il évoque l’amour comme un sentiment fatal, destructeur « L’amour l’aura brisé ; les passions funestes L’auront rendu de pierre au contact des méchants » Il n’y aurait donc, pas d’échappatoire ? C’est une réflexion pésimiste que Musset nous propose là.
Mais alors, la réflexion sur l’Homme ne porterait que sur ses défauts et sur ses erreurs comises ? En tout cas, c’est l’avis de Victor Hugo qui voit la vie comme une machine infernale « Noir voyage obstrué de rencontres difformes » et est comme dégoût de la vie humaine « L’amour, couple enlacé, triste et toujours brûlant » et dénonce les sentiments. C’est alors que tant qu’il sera ici, l’être humain est condané à souffrir « Oui, c’est bien là la vie, ô poète inspiré, Et son chemin brumeux d’obstacles encombrés ».
Un esprit divin est également présent dans des extraits ou poèmes. Cet esprit et mis en relief, mais pourquoi?
La nature est immortelle, elle se renouvelle sans cesse « Vous, que le temps épargne ou qu’il peut rajeunir ». Elle serait aussi liée a Dieu d’après Vigny, il l’a représente comme un temple divin où l’on
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