Le Jean-Baptiste-Camille Corot

Jean-Baptiste-Camille Corot

Jean-Baptiste Camille Corot, fils de Marie-Françoise Oberson, et de Jacques Louis Corot, est naît le 26 juillet 1796 à Paris. Il grandit dans un milieu bourgeois et suivra un apprentissage de drapier1.

Mais à l’âge de 26 ans, Jean-Baptiste Camille Corot quitte ce métier qu’il n’aime pas pour se former en tant qu’artiste.

En 1822, Corot prend des cours auprès d’Achille Michallon et de Victor Bertin. Le premier, bien qu’à peu près du même âge que Corot, a déjà du succès en tant que peintre, et le dernier dirige une école où l’on enseigne la peinture paysagiste à la manière de Nicolas Poussin2. C’est là que Corot réalise ses premiers tableaux de paysages.

Dans ses paysages, Corot semble dépasser de nombreux styles propres à l’impressionnisme. La légèreté qui se dégage de ses tableaux est le résultat des études approfondies qu’il a menées, lors de ses voyages en Italie, sur les effets de la lumière, dont il semble capter de plus en plus les gradations3 dans ses œuvres.

À la fin des années 1840, Corot se rapproche des peintres de l’école de Barbizon4 et se lie en particulier avec Daubigny.

Mais Corot a radicalement changé sa manière de peindre au cours de sa carrière. De son vivant, on connaît surtout de lui ses paysages retravaillées qui servent de cadre à des évènements historiques, religieux et mythologiques5.

Mais il a également exposé un tout autre genre de peinture : des études très géométriques quasiment entièrement réalisées en plein air.

Pourquoi un tel changement ?

Pour le comprendre nous allons visionner un documentaire.

A la fin de sa vie, Jean-Baptiste Camille Corot, atteint par la goutte, est obligé d’abandonner la peinture paysagiste. Il se concentre alors sur la peinture de portraits, notamment de femmes.

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