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Le Christ descendu de la croix, Nicolas Tournier

Commentaire d'oeuvre : Le Christ descendu de la croix, Nicolas Tournier. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  15 Novembre 2020  •  Commentaire d'oeuvre  •  620 Mots (3 Pages)  •  501 Vues

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Commentaire d’œuvre : Le Christ descendu de la croix

Nicolas Tournier est un peintre français considéré comme un artiste majeur du XVI siècle, il fut l’un des acteurs du mouvement caravagesque européen. Née en 1590 à Montbéliard et décédé en 1639. Il part vivre à Rome en 1619 et va y vivre jusqu’en 1627, ce qui influencera son art. Il s’installera ensuite à Toulouse en 1630 et y terminera sa vie, il restera dans le mouvement caravagesque puis en fin de carrière il s’en détachera pour un style beaucoup plus épuré.

En 1630, on lui fait une des premières commandes qu’il va recevoir à Toulouse, pour exposer dans la chapelle du Saint Sépulcre de la Cathédrale St Etienne, une peinture se nommant, Le Christ descendu de la croix. Ce tableau est considéré comme l’un des plus beaux caravagesque. Le caravagisme étant un mouvement artistique très court dans le temps, qui ne va pas forcément influencer, concernant seulement la peinture et 10ans d’art, va correspondre à des critères bien que chaque artiste va peindre à sa manière. A l’époque, Caravage, un peintre italien novateur va lancer un mouvement cherchant à révolutionner le système de représentation et tout remettre en question. Le changement majeur étant l’expression des sentiments et surtout de la beauté, ici il n’est plus question du « beau idéal » mais la recherche de la réalité, la représentation fidèle de ce que l’on voit, donc peindre les sentiments et les émotions de façon brute.

Il s’agit d’une huile sur toile de 2m38 de haut et 1m83 de large, une peinture d’histoire qui représente une scène religieuse, conservée au musée des Augustins.

Composé de trois plans, une nature morte au premier, qui est d’ailleurs le seul décor du tableau, composé de tous les objets de la passion du christ. On voit, la couronne d’épine, le plateau et l’aiguillère.

Au second plan, on peut observer une forme pyramidale dans laquelle les personnage y sont représentés, à savoir ; Le Christ qui est décentré, Joseph d’Arimathie soutenant le christ (tête + bras) pour éviter que le corps tombe (notable juif de l’époque qui vient assister à la mise au tombeau du christ), en rouge Saint Jean (représenté jeune), La vierge Marie au centre peinte en rouge et bleu(visage neutre, opposition des mains, femme designer ds le regard mais mains serre de façon extrême tension on voit énorme souffrance a travers c mains =souffrance retenu, humble consciente que son fil c sacrifié pour l’humanité), à sa droite Marie Madeleine(: souffrance sans retenu, mains ouverte écarté) et un personnage derrière tenant la croix, on ne voit que ses mains, la croix est le symbole principale du tableau qui n’est pas anodin car le peintre à eu l’intelligence d’accentuer l’objet du supplice. En troisième plan, on retrouve une représentation énigmatique, très sombre, typique du mouvement caravagesque dans un espace neutre assez indéterminé.

L’œuvre nous semble donc organisée, un traitement d’un jeu du clair-obscur à travers la lumière venant exclusivement du corps du Christ qui est extrêmement blanc se reflète sur les autres personnages. Ici un cadrage resserré rend la scène plus intime et nous sommes face à une corp nue très travaillé, sans trace de sang avec un visage qui parait serein et un corps purifié, de couleur cadavérique

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