La pieta de Michel Ange
Commentaire d'oeuvre : La pieta de Michel Ange. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar LOUISERGL • 20 Novembre 2021 • Commentaire d'oeuvre • 953 Mots (4 Pages) • 1 334 Vues
HIDA
Carnet de bord
La Pietà, Michel-Ange, 1499
Cette œuvre est une sculpture de Michel-Ange conservée à la Basilique Saint-Pierre (Vatican) de H.174 cm; L.195 cm; l.69 cm, sculptée en 1499 et intitulée La Pietà. Son titre signifie la pitié, il peut donc nous orienter sur la visée de l'œuvre ainsi que son sujet. Cette sculpture appartenant au courant artistique de la renaissance italienne est sculptée dans un seul et même bloc en marbre de Carrare, qui est un marbre d’une blancheur extrême, qui est pour Michel-Ange le plus pur qu’il existe. Le terme Pietà est un terme artistique de l'iconographie en sculpture et peinture chrétienne représentant la Vierge Marie en mère pleurant son fils, Jésus-Christ qu’elle tient sur ses genoux à la descente de croix.
Cependant, même si la représentation la plus connue de La Pietà est celle représentée ci-dessus, il en existe quatre au total (Enguerrand Quarton (XVe), Luis de Morales (XVIe), Bronzino (XVIe) ainsi que celle de Michel-Ange).
Michel-Ange, né le 6 mars 1475, est un sculpteur de la haute Renaissance et le précurseur du maniérisme, raison pour laquelle il fut admiré des intellectuels et autres artistes de son temps. Il est placé chez une nourrice à l’âge de 6 ans et apprend à y déplacer des blocs de pierre (expérience qu’il jugera à l’origine de son art). Cette œuvre est qualifiée de chef d'œuvre de la Renaissance italienne.
Cette sculpture se situe dans la basilique Saint-Pierre à Rome en Italie et représente le thème biblique de la “Vierge Marie douloureuse”, elle est également très répandue dans l’iconographie chrétienne.
Cette œuvre est figurative, en effet, Michel-Ange a représenté distinctement deux personnages, l’un étant légèrement drapé tandis que l’autre est drapé d’un long et volumineux manteau. Parmis eux, nous observons une femme représentant la Vierge et un homme représentant le Christ.
On peut voir que le fond devant lequel est posée la sculpture est très sombre, ce qui fait ressortir la sculpture permettant ainsi au spectateur d’identifier du mieux possible ses contours.
Dans cette sculpture, les personnes sont à l’arrêt, dans une posture peu habituelle. En effet, du fait qu’elle soit sculptée en ronde-bosse (sculpture en relief qui se détache du fond), cela crée un contraste entre la Vierge et le Christ. Tout d'abord, le corps fluide du Christ représenté en diagonale sur les genoux de sa mère prend une forme de S oblique faisant ainsi l’équilibre avec la sculpture. De plus, les lignes de son corps sont brisées à trois reprises: au niveau des genoux, du bassin et du cou laissant sa tête tomber en arrière. Ensuite, le bras relâché du Christ qui tombe naturellement signifie l’abandon et la mort qu’il subit à ce moment même et sa mère y répond par le geste de la paume ouverte de son bras gauche.
La Vierge, elle, est droite, assise les genoux pliés de façon à pouvoir soutenir son fils.
Lorsque l’on s'intéresse à leurs visages, on peut voir quelque chose de frappant. Effectivement, les traits du visage particulièrement fin de la Vierge témoignent alors de son jeune âge et donc de son éternité
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