La liberté guidant le peuple, Eugène Delacroix

La liberté guidant le peuple – Eugène Delacroix

1. Présentation du tableau

« La liberté guidant le peuple » est une huile sur toile réalisée par Eugène Delacroix, datant du 28 juillet 1830. Peinte à Paris et faisant partie du mouvement romantique, elle mesure 260 x 325 cm (H x L) et est aujourd’hui exposé au musée du Louvre à Paris. On peut d’ailleurs apercevoir la date et le nom du peintre sur des décombres de bois à droite de l’œuvre.

1. Décrire la scène représentée en s’attachant aux personnages figurés

La scène représentée prend place lors des Trois Glorieuses, durant la Révolution de Juillet, les 27, 28 et 29 Juillet 1830. Et elle ne représente pas une scène de la révolution française de 1789 comme beaucoup le pense. On aperçoit en arrière-plan la ville de Paris grâce à un emblème de cette dernière : la cathédrale Notre-Dame de Paris. Et toujours à l’arrière-plan, le haut du tableau laisse découvrir des couleurs reliées au drapeau de la république française : le bleu représenté par le ciel ; le blanc, avec les différentes fumées de batailles ; et le rouge avec la foule de citoyen vivants, ainsi que le sang de certaines victimes, notamment au premier plan avec certains morts.

Beaucoup de personnages font leur apparition sur cette peinture. Celle qui nous marque le plus, reste cette femme dénudé au centre même de l’œuvre. Elle porte une robe beige avec une ceinture en tissu rouge, qui laisse découvrir sa poitrine et sa pilosité, au niveau de son aisselle. Cette femme, le bras levé vers la foule et vers le haut, qui porte d’ailleurs très bien certains symbole de la république (bonnet phrygien et drapeau tricolore) représente à elle seule ici, la liberté. Mais pour un point de vu plus poussé, elle représente aussi la place de la femme de la société, et donc une mère nourricière. Avec la nudité qui renforce cette idée.

Ensuite, nous pouvons retrouver certains enfants sur cette huile sur toile. Un se trouvant agrippé à des pavés de béton à gauche de l’image, porte le bonnet de police des voltigeurs de la garde. Mais un d’entre eux est mis beaucoup plus en valeur, en se situant près de l’allégorie de la liberté, la jeune femme portant fièrement le drapeau républicain. Il est le symbole de la révolte par l’injustice et du sacrifice pour de grandes causes. Avec son grand béret noir, il évoque le personnage de Gavroche dans « Les Misérables » de Victor Hugo. Avec ses 2 pistolets en mains et son élan de vengeance, il fait donc pleinement partie de cette révolte.

Deux hommes à gauche avec des armes différentes, suivent le mouvement. Le premier (le plus à gauche), est habillé avec un tablier, qui laisse penser qu’il ne vient pas des classes les plus nobles, mais qu’il appartient plus à celui des classes ouvrières par exemple. Grace au foulard qui retient son pistolet (autour de sa taille), évoque le mouchoir de Cholet, signe de ralliement des Charrettes et des Vendéens. Ce qui montre qui plusieurs « région » y sont présentent.  

Cependant, l’homme à sa gauche, portant un pantalon large ainsi que de beau vêtements, inspire plus à faire partie d’une classe aisée. De plus, son arme était une arme utilisé pour la chasse. Une activité plutôt réservé aux personnes plus aisées. Certains penserait même que

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