La cathédrale Notre-Dame de Reims
Mémoire : La cathédrale Notre-Dame de Reims. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar tgsdfsgjajj • 23 Mai 2015 • 1 436 Mots (6 Pages) • 882 Vues
La cathédrale Notre-Dame de Reims est une cathédrale catholique romaine située à Reims, en Champagne-Ardenne. Sa construction ayant commencé au début du XIIIe siècle, elle est postérieure à Notre-Dame de Paris. Consacrée à la Vierge Marie, la cathédrale a été achevée au XIVe siècle. Il s'agit de l'une des réalisations majeures de l'art gothique en France, tant pour son architecture que pour sa statuaire qui ne compte pas moins de 2 303 statues. Elle est inscrite, à ce titre, au patrimoine mondial de l'UNESCO depuis 1991.
Les étapes de la construction
Le 6 mai 1211 la construction de la cathédrale débute D'après les inscriptions du labyrinthe qu'on pouvait voir jusqu'en 1779 dans le dallage de la nef, Jean d'Orbais en commença la « coiffe » c'est-à-dire le déambulatoire (1211-vers 1231) ; Jean le Loup acheva le chœur et le transept en 1241 ainsi que les deux premières travées de la nef ; il entreprit également les « portaux », c'est-à-dire les portails de la façade occidentale (1231-1247) ; Gaucher de Reims travailla ensuite aux « voussures et portaux » ; Bernard de Soissons fit cinq voûtes et uvra à la rose du grand portail (1255-1290) ; Robert de Coucy, qui mourut en 1311, travailla aux parties hautes de la façade. Ses successeurs, au XIVe siècle, furent maître Gilles, Jean de Dijon, et Colard de Givry.
Les tours occidentales étaient en cours de construction au moment du sacre de Charles VII ; la tour sud fut achevée en 1435 et la tour nord vers 1460. Leurs flèches qui devaient donner à la cathédrale une hauteur de 120 m n'ont jamais été exécutées, pas plus que les quatre clochers projetés aux croisillons et dont on ne voit que les souches ; une haute flèche en plomb se dressait sur la croisée.
Le 24 juillet 1481, un nouvel incendie détruisit tout le grand comble et le clocher central ; il endommagea gravement les couronnements des tours du transept, et les frais qu'entraîna la réparation (achevée en 1515) de ce désastre, absorbèrent les ressources qui auraient pu être consacrées à l'achèvement normal de la cathédrale. À la Révolution, l'édifice fut transformé en salle de Club, puis en magasin de fourrage. Le 29 mai 1825, eut lieu le dernier sacre de l'histoire de France, celui de Charles X.
Les dévastations de 1914-1918
La construction de Notre-Dame de Reims, exécutée en calcaire coquillier (extrait des carrières d'Hermonville, Romain, Branscourt et Vandeuil), avait été conduite avec une perfection qui devait la rendre indestructible : toutes les pierres, chevillées et rejointées avec du plomb, formaient un appareil également souple et résistant. Aussi, sa solidité n'avait-elle jamais été compromise avant la guerre, et il fallut les multiples bombardements de 1914-1918 pour entamer un bâtiment qui ne fut, malgré tout, pas abattu.
D'abord légèrement touchée par un obus, le 4 septembre 1914, lors du premier bombardement de la ville, puis sérieusement atteinte les 17 et 18 septembre, respectivement par 3 et 13 obus, la cathédrale fut incendiée le 19 septembre au cours d'un violent bombardement. Ce jour là, les sculptures et les statues de la façade, les pinacles des contreforts, les verrières, les toitures, la nef, le clocher à Ange, subirent les plus irréparables dommages. Les bombardements se poursuivirent pendant toute la guerre - l'édifice reçut au total quelque 300 obus -, si bien qu'en 1918, il était extrêmement ruiné.
Les restaurations d'après-guerre
Dès le mois de septembre 1914, l'administration des Beaux-Arts entreprit la sauvegarde de la cathédrale déjà mutilée : la statuaire fut protégée par des sacs de sable ; les verrières furent démontées et les débris des vitraux brisés recueillis ; on évacua sur Paris les objets précieux du Trésor. Puis, en 1915, Henri Deneux (1874-1969), alors architecte en chef des Monuments Historiques, fut chargé de préserver la cathédrale au jour le jour ; il combla les brèches, les empêcha de s'agrandir, tria et abrita les débris, et, après la guerre, entreprit les travaux de restauration qu'il devait poursuivre jusqu'en 1938. Il faut citer, parmi les réalisations les plus considérables, la réfection d'un pilier sectionné au sud-est de la croisée du transept, dans lequel furent injectées 19 tonnes de ciment liquide sous pression ; le remplacement des charpentes en bois par des charpentes en ciment armé, incombustibles, moins coûteuses et plus légères, se composant de pièces moulées sur place, chevillées de bois et ne pesant jamais plus de 50 kg
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