La Porcelaine Chinoise
Documents Gratuits : La Porcelaine Chinoise. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar alexine23 • 17 Juin 2013 • 2 758 Mots (12 Pages) • 1 034 Vues
La porcelaine Chinoise
1- Technique
Terre cuite : matériaux tendre et poreux. Cuit entre 800 et 1000 degrés.
Grès : Demande des terres épurées, matériaux dur, dense, lourd, gris et dont le four est aux environs de 1200 degrés.
Porcelaine : Aux environs de 1350 degrés à très haute température avec des terres spéciales, blanc, vitreux.
Les Chinois reconnaissent le terme « Ci » désigne à la fois le grès et la porcelaine, on ne fait pas la distinction.
La Chine est le pays de la céramique. Produits variés et innovants qu’ils vont exporter très tôt.
Carte de la Chine :
- Chine du Nord : le Kaolin terre pour la porcelaine, Kaolin secondaire qui ne peut pas être utilisé tel quel comme dans le Hebei et Henan
- Chine du Sud : Pierre à porcelaine qu’on appelle Cishi ou pétunsé (petit cube blanc). Roche issu de la compression de cendre volcanique, riche en silice, argile primaire, favorise la vitrification. On commence par réduire cette pierre en poudre avec des pilons et ils vont lier les pilons à des roues hydrauliques. On place cette poudre dans de l’eau et on la laisse un certain temps. Les grosses particules tombent au fond et les petites particules restent en suspension dans le liquide. Ce sont ces petites particules que l’on garde. On les met en forme de petites briquettes.
Porcelaine : révolution, surtout en occident car secrète. Dès qu’on la trouver comme à Meissen, on a une rupture radical avec les produits antérieur. En Chine, cette porcelaine se porte sur des siècles.
1200-1300 av JC : A l’époque d’Anyang, nous avons de la céramique blanche, son apparition est brusque, à base de kaolin, blanche et en même temps elle ne sert quà un usage cultuelle et funéraire. Ici vase. On a très peu de vase de cette époque. Vase archaïque avec frise de grecques. Production limité dans le temps et éphémère. La cuisson est insuffisante, il leur manque 200 degrés. Ils utilisent leur kaolin tel quel, donc il devient friable et cassant. Le kaolin sera abandonné pour 1 millénaire. Après cette ouverture on a l’histoire de la poterie et du grès en Chine, cuite à de plus haute tempé. Il faut attendre la deuxième moitié du Vie ap JC pour que dans le nord de la Chine et Nord Est de la Chine on va avoir sous les Qi du Nord (550-577) on va réutiliser le Kaolin avec une cuisson forte. On va avoir l’apparition d’une céramique blanche sous l’époque des Sui (581-618) puis ensuite pendant l’époque des Tang (618-907) on va avoir une céramique blanche à base de Kaolin à grande tempé qu’on appelle blanc de Chine. Lorsque l’on voit des porcelaines anciennes sur le marché elles sont toujours impeccable, ce n’est pas possible, elle doit avoir des égrnures et des fêles. Les collectionneurs qui portent ce marché veulent des pièces impeccables donc les restaurateurs d’affaires pour les marchands, les particuliers et les musées.
Ex : Chandelier en blanc de Chine. Dans les rites fubéraires chinois, quand on ferme la tombe on laisse un chandelier avec une bougie.
Parfois il y a des faux.
Dans le Nord, au sud du Hebei, nous avons un produit céramique Xing (VIIIe-IXe) : luminosité de la couverte un peu comme le verre.
Ex : boite du musée de Shanghai.
Xe : Tang s’effondre, période intermédiaire des 5 dyn de 907 à 960 : four de Ting dans le Hebei avec un type de céramique blanche. On a des formes pures qui fleuriront à l’époque des Song, pureté de la pâte, décor floral réalisé avec des peignes.
A la fin de l’époque des Song du Nord, ils sont suivit pa les Jin (1115-1234), au moment du passage de l’un à l’autre on a l’idée d’estamper les décors. On a une âme en bois arrondi, sculpté qu’on met, puis on retire et on séche. Le décor est estampé.
La Chine est un immense pays qui historiquement traverse des phases d’unités et d’éclatement. L’époque des Han c’est l’unité, dyn barbare éclatement comme celle des 5 dyn, Song (unité), … Le Nord malgré tout dans les villages, dans les fours de céramique, on se fout des mouvements armés. Donc le Nord continue sa production. On a beaucoup de mal à dater les pièces quelque fois.
- Le sud a sa propre évolution des grès depuis le IIIe : Jiangxi ou on a le four de Jingdezhen et Zheijiang avec Qingbai : blanc-bleuté
Four dragon : production
La porcelaine : Dynastie des Song (960-1279)
Aiguière bouddhique de l’époque Tang. On a un grès, une pâte épuré, haute température, belle couverte, XI-XIIe. Entre les Song du Nord et Sud, un passage de la proto porcelaine à la porcelaine sans qu’ils soient capable de trancher.
Ce qui fait qu’une porcelaine est une porcelaine c’est qu’il n’y a pas de différence d’essence entre l’épiderme et son corps, simplement il est vitrifié un peu plus.
L’intérieur du tesson : blanc, légérement poreux.
De ce bouillonnement d’inventivité, à partir du Xe siècle, la porcelaine va progressivement tout conquérir et à la fin de la dynastie des Song seul Jingdezhen va annihiler les autres productions. On est dans les collines et quand on gratte le sol des collines on trouve de la pierre à porcelaine. Ces collines sont couvertes de bois. Avec notre bois on peut faire du charbon de bois et cette abondance de matériau va pouvoir haute température.
On a un problème de transport : l’intérêt de la Chine du Sud c’est au milieu de canaux et de cours d’eau. Grâce à ces canaux on peut vendre et transporter à moindre cout. Ils vont pour l’épiderme des couverte, ils vont renoncer aux cendres végétales car tas de branchages auquel on met le feu. Cendre végétal qui se ballade et ils renoncent à cet apport. Ils mélangent de la chaux avec des matières alcaline et par ce procédé ils augment le taux de silice. Ils vont ajouter de la pierre à porcelaine broyée. La grande trouvaille est la création du four dragon.
Four dragon : certain ont été conservé. Long four qui communiquent les unes avec les autres et se terminent par une longue cheminée. On a des fenêtres qui permettent l’oxydation ou la réduction. Ainsi on peut cuire des milliers de produit céramique.
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