La Liberté guidant le peuple ou Scènes de barricades
Étude de cas : La Liberté guidant le peuple ou Scènes de barricades. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar ttizabel • 11 Avril 2016 • Étude de cas • 1 132 Mots (5 Pages) • 1 285 Vues
L. Roatta-Angeletti
4ème verte
[pic 1] |
- Reproduction du tableau, biographie du peintre, descriptif détaillé de l’œuvre :
La Liberté guidant le peuple ou Scènes de barricades
[pic 2]
Ferdinand-Victor-Eugène Delacroix est un peintre majeur du romantisme en peinture, apparu au début du XIXe siècle, en France.
1798 - Delacroix naît à Charenton-Saint-Maurice le 26 avril
1806 - Décès de son père
1814 - A 16 ans, le jeune Eugène Delacroix est orphelin
1822 - Premier succès avec Dante et Virgile
1824 - Il expose le massacres de Scio, soutenu par Théophile Gauthier
1825 - Il passe trois mois en Angleterre où il étudie Constable
1832 - Delacroix quitte Paris pour le Maroc et l'Algérie
1840 - Il participe à la décoration du Palais du Luxembourg pendant 6 ans
1857 - Après vingt ans d'attente, il est élu à l'Institut
1855 -Trente-six de ses oeuvres sont regroupées à l'Exposition Universelle de Paris
1863 - Il meurt des suites de la tuberculose le 13 août.
Eugène Delacroix a peint cette œuvre à l’huile entre les mois d’octobre et de décembre 1830.
Ce tableau mesure 260 cm × 325 cm en format paysage. Il est actuellement exposé au musée du Louvre-Lens depuis décembre 2012.
C’est une œuvre figurative qui représente une femme armée et dévêtue. Elle arbore un drapeau tricolore, celui de la révolution de 1789.
Cette femme porte sur la tête un bonnet phrygien. Elle symbolise la France qui se libère. D’ailleurs, le tableau se nomme « La liberté guidant le peuple ».
Cette femme est également surnommée Marianne. Elle symbolise aussi la république française ou la démocratie.
Les couleurs qui dominent sont le bleu, le blanc et le rouge qui émergent parmi des teintes grises et marron. La lumière semble arriver de l’arrière plan et la femme s’avance vers nous en contre-jour. Les couleurs chaudes dominent les corps des émeutiers.
Cette femme est entourée d’hommes (des civils et des militaires) qui ont également des armes. Ces hommes se battent mais pas dans un champ de bataille. Le personnage de droite est un enfant qui rappelle le personnage de Gavroche coiffé d'un béret avec une sacoche de munitions, brandissant des pistolets de cavalerie, il semble crier.
A gauche, on voit des hommes, l’un bien vêtu avec un chapeau haut-de-forme qui semble être un bourgeois mais portant le pantalon et la ceinture des ouvriers, l’autre qui ressemble à un ouvrier porte un béret, un sabre briquet à la main et sa banderole sur l'épaule.
A l’arrière plan, on devine une cathédrale qui émerge des fumées, celle de Notre Dame de Paris, lieu de cette révolution.
Au sol, on voit des cadavres de soldats qui se sont sans doute opposés aux révolutionnaires. Les corps des morts apparaissent tordus et comme désarticulés. L'un gît nu. Un ouvrier ou un paysan blessé, foulard noué sur la tête, émerge des décombres, le corps et le regard tendus vers le personnage central : la liberté qui occupe l'axe médian de la toile.
Une foule d'émeutiers franchit une barricade. Au premier plan, associés aux matériaux : pavés et poutres, que forment cette barricade.
Les principaux personnages s'inscrivent dans un triangle dont le sommet est le drapeau.
2- Contexte dans lequel il a été réalisé
Ce tableau est inspiré de la révolution des Trois Glorieuses.
En 1831, Delacroix présente au Salon officiel, qui avait ouvert ses portes cette année-là, le tableau, répertorié au no 511 du catalogue du Salon, intitulé Le 28 juillet ou La Liberté guidant le peuple (titre qu’il conservera par la suite).
Il l’a peint afin d’effacer les mémoires de son précédent échec au salon de 1827 et pour s’attirer les bonnes grâces du nouveau pouvoir, et bénéficier ainsi de nouveau des commandes publiques. Il a été acheté pour une somme de 3 000 francs par Louis-Philippe afin d’être exposé au Musée Royal.
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