La Fontaine, les animaux malades de la peste
Commentaire d'oeuvre : La Fontaine, les animaux malades de la peste. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar dissertation • 20 Octobre 2012 • Commentaire d'oeuvre • 316 Mots (2 Pages) • 1 669 Vues
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e, un sanglier, des loups, les puissants de l'assemblée ont l'air attristé par cet événement mortuaire, et le pleure ouvertement devant un lion accablé.
Les animaux semblent exagérer quelque peu leur tristesse, ils ont la gueule grande ouverte, la gorge déployée comme s'ils imploraient le ciel de rendre la défunte. Ils pleurent la femme du roi mais cette scène parait superficielle, même le roi amplifie la situation, on dirait un enfant.
Cette illustration montre principalement la supercherie de la cour avec l'extravagance, la dramatisation (bien qu'il s'agisse d'une mort tout de même...) d'une scène qui avec l'intervention des acteurs voulant plaire au roi devient pathétique et satirique surtout.
-Les animaux malades de la Peste-
Léonard Foujita, est un artiste français d'origine japonaise, qui a vécu entre le XIX et Xxe siècle.
Il a fait une représentation très singulière de la fable de Jean de la Fontaine: « Les Animaux malades de la peste ».
En effet, les couleurs utilisées sont très variées, il n'y a pas une couleur qui puisse réellement créer une ambiance précise. L'artiste n'a donc pas utilisé les teintes pour traduire une émotion, mais a employé d'autre moyens astucieux.
On peut remarquer que les animaux sont vraiment nombreux. Il sont tous regroupés à la montagne qu'on peut voir à l'arrière plan. Le peintre a choisi de mettre en avant la rang social et la force physique des animaux grâce a deux moyens principaux: leur place sur la toile et leur taille.
Effectivement les animaux les plus faibles sont tous dans une crevasse, d'une couleur pale, presque transparents, ils sont morts ou malades. Puisqu'ils sont dans cet état ils sont de tailles minuscules, leurs importances est minime.
Les puissants, quand à eux, sont peints de couleurs plus vives, ils sont vivants ou ils survivent, ils ne sont pas encore tombés dans la crevasse et demeurent encore debout en hauteur: ils sont démesurément grands, ce sont les puissants. On peut aussi remarquer que le
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