L'ombre dans l'art pictural
Dissertation : L'ombre dans l'art pictural. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Donna Hellberg • 8 Janvier 2017 • Dissertation • 1 251 Mots (6 Pages) • 911 Vues
L’ombre dans l’Art pictural
PLan:
I. cacher / déformer des éléments
- déformer : Magritte l’ombre n’a pas la même forme que (elle n’est pas conforme à) la personne à laquelle ell appartient - révèle la vraie nature de cet objet / personne
—> ex Triptic
- bienséance —> l’ombre des crucifiés et non pas les crucifiés eux-mêmes Le golgotha
plongée d’une scène dans l’obscurité : - moins d’informations données sur la scène
- déformation des élément par ce manque de détails
—> ex allégorie - El greco
—> philosophe en méditation
II. mise en valeur
philosophe en méditation
clair-obscur —> Le boeuf écorché de Rembrandt : le contraste de luminosité met en valeur l’élément sur lequel porte l’oeuvre
sfumato ?
la vocation de st mathieu
III. donner une impression de relief
La grisaille —> une seule couleur à différents degrés
restes de repas
REDACTION:
L’ombre apparait au même moment que la création selon la Bible mais le premier à évoquer l’importance de l’ombre est Platon en environ 520 apJ.C. dans le célèbre Mythe de la caverne. Il veut par cet histoire dire qu’en allant vers la lumière (c’est à dire la connaissance) on arrive à un plan supérieur. Plusieurs artistes à travers le temps vont être amenés à utiliser l’ombre comme un outil dans leurs oeuvre. Que peut engendrer l’ombre dans une oeuvre picturale? Dans un premier temps nous allons expliquer en quoi l’ombre peut cacher et déformer des éléments de l’oeuvre. Dans un deuxième temps comment elle peut mettre en valeur des éléments. Dans un dernier temps nous allons voir en quoi elle peut donner une impression de relief.
Tout d’abord l’ombre est un outil qui permet de déformer et de cacher des éléments. Pour commencer, l’ombre peut déformer un objet ou une personne comme dans un style beaucoup utilisé par Léonard De Vinci et d’autres peintres de la Renaissance : le sfumato. Le sfumato , dérivé du clair-obscur, consiste à créer un effet vaporeux qui donne au sujet des contours imprécis qui laisse une certaine incertitude sur où déterminer les objets quand on regarde l'oeuvre de près. Dans l’oeuvre de De Vinci Saint Jean-Baptiste on ne voit qu’une partie du sujet et on ne peut pas voir si ses cheveux sont long ou courts, si son bras est mince ou plus gros. De cette manière on ne peut pas tirer de conclusion sur l’apparence du sujet qui est donc déformé. Ensuite on peut dire que l’ombre permet de cacher des éléments choquants tout en les montrants dans l’oeuvre afin de veiller à la bienséance. J.L. Jérôme utilise en effet cette technique pour montrer les crucifiés dans Le Golgotha (1864). Toutefois, dans le cas de cette oeuvre, cette ombre rend la peinture plus violente vu que l’on les imagines ce qui peut être pire que de les voir. Finalement, l’artiste peu décider de plonger toute la scène dans l’obscurité. Cela nous donne moins d’information sur la scène qui est entrain de ce dérouler, et les personnages peuvent être déformés par ce manque d’information. Dans Allégorie par El Greco, tout le décor sauf la source de lumière est plongé dans l’obscurité. Les personnages sont aussi entrain d’être engloutis par cet obscurité. À cause de ce manque de luminosité, le visage de l’enfant
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