L'image
Commentaires Composés : L'image. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar libelule23 • 14 Mars 2013 • 674 Mots (3 Pages) • 1 216 Vues
L’image est une représentation. L’image présente du nouveau, elle intervient ou le réel n’est plus suffisant. Elle vient par essence combler un manque. Elle se caractérise dès le début par deux spécificités : La question du regard (terme de présentation) ; et la question de l’écart ou de la proximité au réel. Conséquences :
L’objet ne sera jamais identique à ce qu’il est dans le réel. Une pomme peut tromper. Par sa distance à l’objet réel, l’image avoue son impuissance à recréer le réel. L’absolu c’est la ressemblance. L’image affirme la capacité à présenter un substitue acceptable. Ce qu’elle perd en réalité, elle gagne autrement.
A l’origine de toute image, s’avance l’ombre de l’absence, de la perte. On fait une image pour remplacer. L’image est une présence de l’absence.
Il y a une discipline : l’esthétique qui a choisi la représentation comme étude. Le philosophe Baumgarten a crée cette discipline. Ce terme vient du grec « aestecis » → Sensation, perception. Esthétique : Science de la perception.
La figure du portrait : Pline (1er thérien de l’art) Raconte la naissance de l’image. → « L’image est née entre douleur et bonheur, souffrance et délivrance ». Dibutade (fille de butadès).
Avec ce récit fondateur, sans le départ de l’être aimé il n’y aurait jamais eut d’image. Les deux notions vont de développer : l’amour, le désir, et de l’autre coté le deuil, la mort, la séparation. En deux mots, les puissances d’Eros (dieu de l’amour) et de Thanatos (dieu de la mort).
JB. REGNAULT, 1785 : L’origine du dessin
- Un jeune homme, une jeune femme, une ombre projetée sur une surface.
- Scène d’intimité : Leur nudité partielle
- Un clair-Obscur crée un contraste qui est celui de l’intimité, mais aussi du drame. Lumière dramatique
- On a le sentiment d’être voyeur. On voit la femme de dos. Ce qui nous est refusé c’est un échange de regard. Nous sommes extérieurs à la représentation.
- 1er paradoxe : C’est l’histoire d’une jeune femme dont son mari va partir, et pour graver l’image dans son esprit elle est obligée de ne plus le regarder. Quand on représente un objet on est obligé de ne plus le voir. Elle concentre son attention sur cette ombre. Le seul endroit où ils sont en contact c’est le contour de l’ombre qui serait alors une « caresse ».
- L’homme a le regard vers le hors-cadre, dans le lointain. La manière dont il se tient indique son départ prochain
- Cette peinture est semblable à une photographie.
- L’absence de l’amant provoque la naissance de l’image
- Par ailleurs, ce départ manifeste un paradoxe de l’image, celui du regard. Dibutade doit détourner son regard. C’est en tachant d’en garder la présence, qu’elle le condamne à l’absence. C’est en faisant sa représentation qu’elle prononce sa représentation.
- Agnès Minazzoli, La première Ombre
- Cette nécessité de ne pas regarder on l’a retrouve dans la mythologie gréco-romaine ex
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