L'histoire de la représentation de l'espace dans la peinture
Documents Gratuits : L'histoire de la représentation de l'espace dans la peinture. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Marochaine • 25 Janvier 2014 • 335 Mots (2 Pages) • 889 Vues
L'histoire de la représentation de l'espace dans la peinture montre qu'il n'existe pas de système capable de reproduire la réalité. La peinture la plus réaliste reste une illusion. On retrouve "naturellement" la perspective dans la photo ou au cinéma, elle est exploitée par de nombreux
dessinateurs, dans la bande dessinée par exemple, mais elle n'est jamais une contrainte et n'est qu'une possibilité parmi d'autres pour les artistes.
Les peintres égyptiens ne cherchaient pas à représenter la profondeur. Ce qui comptait pour eux,
c'est que l'on reconnaisse les personnages où les situations qu'ils peignaient.
On sait aussi, que les grecs aimaient représenter de manière réaliste les choses et les personnes.
A partir du IVe siècle, avec la fin de l'Empire romain d'occident, la tradition antique de la
représentation est interrompue. L'Eglise se développe et devient progressivement la religion dominante. Elle se méfie de la représentation et de l'illusionnisme des images. Elle encourage plutôt une représentation narrative ou symbolique des sujets religieux et raconte des histoires extraites de la Bible.Sur la question de la représentation de l'espace, l'art des images au Moyen âge semblent reculer
par rapport aux progrès de la peinture romaine. Ce n'est pas que les artistes soient moins doués,
mais ils ne sont plus préoccupés de donner l'illusion de la réalité. Ils cherchent plutôt à représenter
des réalités éternelles – comme le Christ assis sur sont trône céleste ou bien les saints du Ciel .
A partir de la renaissance, la représentation de l'espace va devenir de plus en plus perfectionnée.
C'est surtout la technique de la perspective qui va dominer et devenir une véritable science.
L'espace représenté ne commence plus aux limites du tableau, mais semble se poursuivre au delà,
un peu comme si le tableau était une fenêtre découpée dans un mur et qui laisserait voir une
portion du paysage qu'il y a derrière.
Les peintres inventent la perspective centrale qui fonctionne avec un point de fuite vers lequel
toutes les lignes du tableau se rejoignent. On les appelle lignes de fuite.
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