L'Artnote 1
Étude de cas : L'Artnote 1. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar plouuf • 19 Novembre 2012 • Étude de cas • 392 Mots (2 Pages) • 1 205 Vues
L’artnote 1 est une activité humaine, le produit de cette activité ou l'idée que l'on s'en fait, s'adressant délibérément aux sens, aux émotions et à l'intellect. On peut dire que l'art est le propre de l'homme, ce qui le distingue au sein de la nature, et que cette activité n'a pas de fonctions clairement définies.
Effectivement, les définitions de ce concept varient largement selon les époques et les lieux, et aucune d'entre elles n'est universellement acceptée. Ainsi, pour Marcel Mauss1, « un objet d'art, par définition, est l'objet reconnu comme tel par un groupe. » C'est pourquoi les collections de productions artistiques peuvent être classées et appréciées diversement selon les cultures, les auteurs et les institutions.
En Europe, depuis la fin du XVIIIe siècle2, ce terme recouvre principalement les produits dits des « beaux arts » tels que la sculpture, la peinture, l'architecture, les arts graphiques, et aussi la musique, la danse, la poésie et la littérature. On y ajoute depuis, parmi d'autres, la cuisine, le cinéma, le théâtre, la photographie, la bande dessinée, la télévision, le jeu vidéo, voire l'art numérique. La classification des arts n'est toutefois pas universelle et rechercher une classification unanime semble impossible3, voire un anachronisme4.
Cette conception de l'art comme activité autonome, comme production par des artistes d'objets que l'on s'accorde à trouver beaux, suivant un jugement de goût, date entre les XVIIIe et XIXe siècles. Mais on considère souvent que l'art moderne et contemporain ont abandonné la notion de beau ou de style intemporel pour ce qui semble être, très généralement, des principes de transgression ou de rupture5.
Les Attributs de la peinture, de la sculpture et de l’architecture par Anne Vallayer-Coster, musée du Louvre.
Au XXIe siècle, nous assistons à la fois à la prolifération de la notion d'art (absorbant les civilisations anciennes, intégrant différents supports et obligeant à parler d'"arts", le tout avec des productions en expansion planétaire exponentielle) et en même temps à son dépassement par la civilisation du tout-écran qui mêle tout. Un tel phénomène incite à donner des repères et à ne pas appliquer la notion occidentale d'"art" à l'ensemble de ce qui a une visée esthétique sur tous les continents, ce qui pourrait passer pour un néo-colonialisme 6. Pour ce faire, il importe de rétablir la chronologie et la géographie des productions dans une histoire générale de la production humaine
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