L'Art
Dissertation : L'Art. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar dissertation • 19 Décembre 2012 • Dissertation • 417 Mots (2 Pages) • 820 Vues
L’art
Depuis les grecs, on imite la nature. Aristote considérait que la nature était parfaite et que l’artiste se devait de rechercher cette perfection naturelle. Cela nous conduit à ne pas confondre l’imitation et la copie. L’art imite une production vivante et ne se contente pas de l’apparence extérieure alors que la copie arrête la nature et n’en montre que l’extériorité. Par exemple, R. Doisneau (grand photographe) donne l’impression de suspendre le mouvement sans l’arrêter. Alors que le photomaton n’est qu’une copie d’une réalité. Selon Hegel, l’art est le miroir de la nature et celui de l’esprit. Lorsqu’un artiste représente de manière figurative une idée, une émotion. En ce sens on fait un retour aux profondeurs de l’humanité et on pose une interrogation sur l’essence des êtres. On comprend pourquoi Monet a repris plusieurs fois une même cathédrale.
Freud soumet l’artiste à ses 2 principes : plaisir et réalité.
Déjà Aristote expliquait le rôle cathartique et social de l’art en montrant qu’il permet de se libérer de ses maux et d’exprimer leurs meilleures qualités.
L’activité artistique est le domaine de l’invention, de la métamorphose et l’endroit où l’on ne subit pas les contraintes sociales et idéologiques. Toute activité artistique est ludique. Ainsi le spectateur y retrouve un caractère qui est celui de l’utilité.
Dans le domaine de la connaissance, notre imagination est bridée par notre entendement. Il existe un « libre jeu de facultés » (Kant) car notre imagination ne subit aucune contrainte et que l’on retrouve une harmonie entre nos facultés (imagination, sensibilité, entendement,…). Cette liaison ne conduit à distinguer le plaisir sensuel du plaisir esthétique. Ce dernier ne se soucie pas de l’expérience réelle de l’objet, il s’en détache. Cette prise de distance n’est pas une affaire de sensiblerie et de sensualité mais plutôt de jugement. Le goût esthétique doit être éduqué pour ne pas confondre ce qui est beau et agréable. En effet, l’agréable est le plaisir des sens. Il est personnel et n’a pas à être justifié. Le jugement esthétique porte quant à lui sur le beau et dépasse la simple jouissance sensible.
Ainsi on devrait dire « cela me plait » alors qu’on dit souvent « c’est beau ». Un tel jugement, même s’il n’est pas scientifique, prétend à l’universalité. On peut juger belle une chose qui est belle et aimer et apprécier une chose qu’on sait être belle. Ainsi on peut aimer une musique médiocre car elle nous rappelle des souvenirs d’enfance ou des souvenirs affectifs. Ainsi on a conscience que cette musique n’est pas bonne.
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