Jubé de la cathédrale d'Amiens
Commentaire d'oeuvre : Jubé de la cathédrale d'Amiens. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar dontbechildish • 10 Novembre 2022 • Commentaire d'oeuvre • 775 Mots (4 Pages) • 418 Vues
Date de la fin du XIIIe siècle
En calcaire sculpté et polychrome
Provient de la jubé de la cathédrale d’amiens, détruite en 1755
H. 103 cm - l. 50,8 cm - P. 28 cm
Définir le jubé ( isole le choeur de la nef )
Le jubé est une clôture monumentale séparant le choeur liturgique de la nef et portant généralement une plateforme
Le jubé tient son nom de la formule utilisée par le lecteur sollicitant la bénédiction de l’officiant avant la proclamation de l’Évangile, « Jube Domine benedicere » ce qui veut dire « Ordonne, Seigneur, de parler juste. »
Le jubé, détruit en 1755, fut remplacé par une grille. Il a été édifié à la moitié du XIIIe. Il était orné d’un cycle complet de la Passion du Christ et du Jugement dernier sculpté dans la pierre, et certains de ses éléments sont maintenant conservés au Louvre ou au Metropolitan museum de New York.
Les sculptures qui ornaient le jubé étaient des demi-bosses (définir).
Genre entre le bas-relief et la ronde bosse, aussi haut relief.
Les statues sont placées dans 30 niches séparées par de petites colonnes d’ordre gothique.
—> Lire le passage de la madeleine au jardin dans la bible
Pour donner un contexte à la scène : matin de Pâques, Marie est en pleurs car elle vient de découvrir le tombeau vide du Christ. Un homme lui demande pourquoi elle pleure et ce qu’elle cherche, et, le prenant pour un jardinier, Marie lui répond « Si c’est toi qui l’as emporté, dis-moi où tu l’as déposé, et moi, j’irai le prendre. ». C’est après s’être retournée qu’elle reconnait le Christ. La sculpture représente l’instant après qu’elle l’ai reconnu, puisque le mouvement de son manteau, qui a ailleurs des plis travaillés, laisse apparaitre une génuflexion, donc la flexion de ses genoux : elle tombe en prière a la vue de son seigneur. On est sur le thème du « noli me tangere », un thème iconographique représentant la scène où Jésus s’adresse à Marie-Madeleine, et on appelle cela un « noli me tangere » car cela se traduit par « ne me touche pas » ou « ne me retiens pas », et c’est ce que dit le Christ à Marie lorsqu’elle le reconnait : « Ne me retiens pas, car je ne suis pas encore monté vers le Père. »
A été trouvée scellée dans le mur du jardin dépendant d’une maison canoniale.
Il s’agit de la figure de sainte Marie Madeleine devant laquelle le Christ ressuscité apparaît au matin de Pâques. Il manque le Christ jardinier qui partageait probablement la même niche que la Madeleine.
La Madeleine à la particularité d’avoir gardé une partie importante de sa polychromie
glacis vert de l’arbre : le vert est appliqué directement sur la pierre, comme pour un essai. curieux.
carnation des joues et des lèvres
le visage de la Madeleine était probablement peint d’argenté,
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