Introduction Art moderne t mouvement d'avant garde
Cours : Introduction Art moderne t mouvement d'avant garde. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Maëlle Blaszczyk • 23 Mars 2016 • Cours • 3 827 Mots (16 Pages) • 1 637 Vues
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Cours 1 : académie et classicismes : premières
révolutions des arts ( 1648-1827)
Art moderne et avant gardes
L'art pictural : de l'Académie à
l'indépendance
Examen : deux sujets (images/ tableaux etc) vu en cours, repéré les thématiques phares, dernier jours de
cours le 7 mars
Définition du moderne = ?
Étymologie : du latin (XV siècle) modernus, dérivé de modus, c'est-à-dire « mode »
Général : qui est de notre temps, d'un temps plus ou moins proche du nôtre, par opposition a
l'antique ou ancien
En Histoire : la période moderne court de la renaissance à la révolution française (XV-
XVIII), par opposition au moyen age et a la période contemporaine (XIX-XX)
En Art : en opposition a l'ordre général établi a la tradition. Rimbaud « Il faut être
absolument moderne » (Une saison en enfer 1873) : il réclamait une modernité absolu
Par extension : est moderne ce qui innovant , progressiste.
Le terme moderne (isme/iste) a utiliser avec parcimonie de part ses définitions multiple
Définition d' Avant garde = ?
Typologie : Garde du germanique « warda » « surveillance », avant du latin ante, avant
général (militaire) partie d'une armée qui marche la première
figuré : la pointe du progrès, du savoir. Être a l’avant garde de sa discipline. Evolution progressiste
Art : des recherches artistiques menées a partir de la fin du XIX siècle et jusqu'à nos jours en
rébellion et en rupture vis a vis de l'art institutionnel et donc académique et dominant, contre les
expressions figuratives institutionnels par l'académie des beaux arts et les artistes qui appartiennent
a l’académie.
Les avant gardes vont essayer de dépasser les académiciens, et prônent un renouveau esthétique
susceptible d'influencer la vie de leurs contemporains, la société, la politique, la mode et les goûts.
C'est la que 'art engagé (politiquement ou autre) va naître
Art et pluriels : Donc sur le temps long (XIX-XX siècle) dans tout les pays et dans toutes les
pratiques artistiques (peinture, poésie, sculpture, cinéma, etc) des courants d'avant gardes se
succèdent et se superposent.
Les mouvement varient selon les pays et les périodes. Ici nous ne verront que ce français et
quelques pays de l'est.
1648 : Création de l’Académie des Beaux-Arts.
I. De l’académie à l’académisme.
Ici on parle d'académisme en temps que courant artistique et de confrérie dans le sens confréries de
métiers pour être reconnus et faire percevoir les taxes par l'état.
1. De la confrérie a l’académie (1391-1648)
1391 : Fondation de la confrérie Saint-Luc (1391-1766) pour l'apprentissage et le
commerce d'art (car Saint-Luc est le Saint patron des arts), Cette confrérie va aussi
promouvoir l'apprentissage.
Une parenthèse pour différencier les arts libéraux (de l'époque) c'est-à-dire astronomie,
mécanique et mathématiques (réservé aux gens riches) et les arts mécaniques (plutôt
manuels) peintures, vêtements, des arts fait pour gagner sa vie.
Les Beaux-Arts cherchent a marier les arts libéraux et les arts mécaniques a travers un seul
et même enseignement.
(Zeuxis peint le portrait d’Hélène, miniature de Gand, XV siècle)
Avant les réformes faîtes par les Beaux-Arts, les artistes étaient
plutôt considérés comme des artisans.
1577 : Fondation de « la academia di belle arti di Roma »
(academia di san luca), fondation sous la protection du pape
Grégoire XIII car utile pour traduire les textes sacré en images,
pour apprentissage a la population illettrées(fondation créé par
les romains)
(Gravure des premiers cours de peinture de l'académie de
peinture, Antoine-Jean Bail, 1584, Beaux-Arts de Paris)
*Le paysage et la marine (marine : scènes de paysages marins, scènes de ports et de
2. l'académie royale de peinture et de sculpture
1649 : La confrérie de Saint-Luc prends le nom d’académie et revendique l'apprentissage.
1663 : Statuts réglementant l'Assemblée Générale annuelle et son exposition privée aux
académiciens.
(Autoportrait de Simon Vouet, 1626-27, musée Beaux-Arts de Lyon, Simon
Vouet était un grand défenseur de la Confrérie de Saint-Luc.)
1665 : Création de l’académie royale des beaux arts, à l'initiative de
Charles Lebrun et sous la protection de Mazarin, Lebrun qui
promouvoit les beaux arts de peinture et de sculpture soutenu par le
roi.
1666 : Académie de France a Rome. Cette académie reconnaît un
partenariat entre les deux académies (romaine et française). Un
système de bourse est mis en place pour récompensé les talents de
l’époque.
1667 : Première exposition publique encore accessible seulement par la cour royale et les
académiciens.
3. la hiérarchie des genres
1688 : Conférence à l’académie par André Felibien (grand théoricien de la peinture) : « la
réinvention d'une hiérarchie ».
André Felibien va exposé une hiérarchie par rapport au sujet traité selon leur complexité
picturale. Ainsi :
*la peinture d'histoire... aussi appelé le « Le Grand Genre ».
*le portrait... surtout de personnages importants (ceux qui se font tiré le portrait
payeront cher pour un portrait avantageux).
*la scène de genre... scène quotidienne des gens ordinaires (attendre quelques
années avant les sujets triviaux.
(Comme « la fille qui pleure son oiseau mort » version 1759,
Jean-Baptiste Greuze (1725-1805), Musée Louvre à Paris)
Peinture qui a connu une éloge de la part de Diderot
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