Guernica, Picasso.

Guernica

Description :

Sur le tableau en noir et blanc, on aperçoit des individus et des éléments difformes. On peut quand même distinguer ce qu’ils sont (ex : le taureau, le cheval, l’enfant avec sa mère…). On voit des papiers journaux ce qui nous évoque que ceci est un collage. En regardant cette œuvre(notamment de loin), on ne voit que le chaos car le tableau est organisé d’une façon que l’espace soit tout occupé et rien n’est placé d’une manière propre (c’est à dire que l’impression donné est que tout a été éparpillé volontairement(même si ce n’est pas l’intention de l’auteur))

La composition du tableau forme un grand triangle qu’on appelle composition pyramidale. [NOTA BENE : La composition pyramidale a très souvent été utilisée dans la peinture classique et dans les peintures représentants des scènes historiques. Picasso, malgré son style cubiste innovant, respecte les règles de la peinture instaurées par ses prédécesseurs] Au centre on peut voir un cheval qui a l’air d’être blessé, qui cri de douleur, gueule déchiré par un râle d’agonie avec le cou tordu vers la gauche. Il se tient dans une position très inhabituelle.

Sur la partie gauche de la composition, une mère (on reconnaît que c’est une femme par ses cheveux et ses seins) agenouillée devant un taureau hurle son enfant mort dans ses bras.

Sur la partie droite de la composition, une femme accourt. Étant sur la diagonale de la composition, la femme la referme (la diagonale).

D’une ouverture carrée, on voit un visage humain et un bras tenant une lampe à pétrole au dessus de la scène.

[Où se passe la scène : beaucoup de lignes de fuites bouleversent l’espace. Il n’y a pas d’endroit spécifique d’où la scène se déroule : elle se déroule partout, à l’intérieur ou à l’extérieur.]

Analyse :

Le Cheval :

Placé au centre, il symbolise le peuple. La douleur est exprimée par la langue pointue comme un couteau. La lance qui transperce le flanc du cheval. Elle rappelle celle qui a blessé le Christ.

La mère :

Comme pour le cheval, la douleur est exprimée par la langue pointue comme un couteau. Elle porte dans ses bras son enfant mort, une douleur universellement compréhensible et traduit l’horreur de toutes les guerres. Tout en elle exprime la souffrance et le désaroi notamment par ses yeux en formes de larmes, sa langue et son regard tourné vers le ciel (d’où est venu le drame).

Le taureau :

Au milieu du chaos, il paraît impassible. Il est le symbole de la force brute, de la cruauté.

La femme en flamme :

Les yeux en formes de larmes de la femme tombant dans les flammes (Guernica à été bombardé à la bombe incendiaire) exprime la mort d’un peuple désarmé, la lâcheté du bombardement.

Le soldat :

Son corps étant décapité, morcelé, son visage … toute la violence de la guerre (la décapitation est le signe de la brutalité).

La lampe (the illuminati thing) :

Elle donne image d’une lumière électrique ou d’un soleil resplendissant. On dirait aussi une sorte d’œil divin entouré de pointes irrégulières avec une ampoule au lieu d’une pupille.

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