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Exemple an.litt.

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Par   •  27 Janvier 2021  •  Commentaire d'oeuvre  •  608 Mots (3 Pages)  •  608 Vues

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À l’aube du 18e siècle, un philosophe allemand du nom de Gottfried Wilhelm Leibniz livre au monde une conception de ce dernier des plus uniques, l’optimisme. Cette vision philosophique amène l’idée que tout est pour le mieux et que nous vivons dans le meilleur des mondes possibles. On parle aussi du fait que le bien et le mal se côtoient de manière à ce qu’il y est un équilibre. Quelques années plus tard, cette vision philosophique commence à être critiquée par plusieurs, l’un deux, François-Marie Arouet, dit Voltaire. Ce défendeur de la pensée humaniste, qui prône le bonheur de l’homme, l’amélioration de la vie et la réflexion, ne peut s’empêcher de désapprouver cette philosophie anti-progressiste qu’est l’optimisme. Il en est si outré, qu’il écrit Candide ou l’Optimiste, un récit dédié à discréditer cette vision du monde. Dans cette analyse, nous verrons de quelle manière Voltaire réussi à condamner l’optimisme de Leibniz dans Candide, en utilisant plus précisément le chapitre cinquième. À terme explicatif, nous toucherons dans les prochains paragraphes, la présence du personnage de Pangloss ainsi que la proposition d’un combat entre le bien et le mal où le mal l’emporte, que Voltaire nous apporte.

Tout d’abord, Voltaire discrédite la doctrine optimiste dans Candide, à l’aide du personnage de Pangloss, un philosophe et enseignant qui incarne les idées Leibniziennes. Celui-ci réussit à confiner, au ridicule, l’optimisme par ses attributs physiques et moraux remplis d’ironie. Dans le récit, Pangloss est vieillissant et a perdu un œil ainsi qu’une oreille suite au traitement d’une maladie, le rendant donc assez laid. Voltaire ira même jusqu’à le qualifier de gueux à un certain point. Son apparence hideuse est donc la première forme de discréditation de l’optimisme puisqu’elle prouve que tout n’est pas au mieux. De plus, Pangloss est peint comme un personnage obsédé, fanatique et insensible au malheur des autres, ce qui tache l’image de l’optimisme et mène le lecteur à penser que cette vision du monde est extrémiste et déconnecté de la réalité. Par exemple, dans le chapitre cinquième, lorsque Candide est blessé dans le tremblement de terre, Pangloss ne fait que lui servir un monologue optimiste plutôt que d’aider son ami de longue date dans sa misère. Il ne trouvera que la phrase suivante en réponse à l’agonie de son cher ami « ce tremblement de terre n’est pas une chose nouvelle; la ville de Lima éprouva les mêmes secousses en Amérique l’année passée; mêmes causes mêmes effets…». C’est donc en faisant porter l’optimisme par un personnage obsédé, qui incarne le contraire de cette vision par son physique teinté de malheur, que Voltaire condamne Leibniz et ses idées.

La condamnation de l’optimisme dans Candide est aussi amené par Voltaire, avec un combat entre le bien et le mal, où le mal est vainqueur, prouvant ainsi que la notion d’équilibre des forces dans la pensée Leibnizienne est fausse. Ce combat est particulièrement présent dans le chapitre cinquième, où l’on retrouve Jacques l’anabaptiste, le bienfaiteur de Pangloss, qui se démarque par sa bonté grandiose et qui représente, aux yeux de voltaire, le bien fondamental non taché par les dogmes chrétiennes. On retrouve aussi dans ce conflit, le matelot, qui lui, représente le mal, par son

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