DEGAS Edgar (1834-1917), les repasseuses,1884-1886

DEGAS Edgar (1834-1917), les repasseuses,1884-1886

Artiste: DEGAS Edgar (1834 - 1917)

Mouvement: impressionniste et realisme

Oeuvre: Les repasseuse (1884-1986)

Technique : peinture a huile sur Toile

Mesure: H. 76,0 ; L. 81,4 cm

Exposition: Musée d’Orsay

Edgar Degas est un artiste français né à Paris en 19 juillet 1834 et mort le 27 septembre 1917. Il est l’un des fondateurs du impressionnisme et suit le mouvement du réalisme, et a été formé à l'académie des Beaux-Arts. Il travaille dans le domaine de la peinture, de la sculpture et du dessin. Il est très intéressé par l'étude d’une population. Il commença à peindre son tableau intitulé les Repasseuses en 1884 et le finit en 1886. Il utilise de la peinture à huile sur toile.

Le tableau provient d'une série de 3 œuvres comportant à peu près les mêmes caractéristiques mais sous différentes versions, elles sont actuellement exposées au musée d'Orsay.

Sur l’oeuvre on peut voir deux femme, l’une travaille et l’autre se repose. Le dos de la dame de droite est courbé, les deux mains sur un fer à repasser. Elle semble utiliser toute sa force pour accomplir sa tâche (qui est celle de repasser le drap). En revanche la femme de gauche est redressée, elle baille et semble exténuée. La bouteille qu’elle tient est une bouteille vin (au vu de la couleur rougeâtre) qui lui sert sûrement à se réhydrater. Sur la table au premier plan, il y a une sorte de poêle qui produit de la chaleur très chaude. Et au vu du code vestimentaire (habit sale, tablier, non repasser, aucun bijoux) et des tâches à faire (qui demande de l’effort); on devine que ces deux femmes font partie de la classe ouvrière et qu'elles travaillent dans une blanchisserie. Leur geste et leur mouvement sont “normal”, il n’y a aucune représentation héroïque et caricaturale, elle n’est pas valorisée, c’est donc une scène du quotidien. De plus, le visage caché de la femme qui repasse le drap est caché ce qui monte que l’artiste n’accorde pas d’importance à leur visages et pas beaucoup a leurs identités mais plutôt au rôle qu’elles jouent.

La composition est dynamique, on a l’impression de voir les personnages en mouvement, l’une qui repasse avec force et l’autre qui baille. Les tons sont à la fois bleuâtre et orangeâtre mais tout en restant équilibrés, élégants, esthétiques et gracieux. Les couleurs claires et pastels sont très présentes. De plus, les coups de pinceaux sont très grossiers et cela semble également granuleux . Le point de vue est frontal, le spectateur assiste à une scène quotidienne.

L’artiste peint de manière très précise (même si les traits sont épais) les gestes des dames sont très naturels. L’artiste fait en sorte de normaliser la scène, de le rendre jolie malgré qu’il les peint dans des postures peu valorisantes voire vulgaires pour leur époque (mais c’est ce qui fait de cette artiste un réaliste). Cette manière de peindre touche le spectateur et provoque à

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