Comparaison de deux films réalisés par Joseph L. Mankiewicz: Chaînes conjugales et Guêpier pour trois abeilles

Comparaison Chaînes conjugales / Guêpier pour trois abeilles

Mankiewicz s’intéresse encore une fois dans Guêpier pour trois abeilles aux jeux de dupes et faux-semblant des hautes sphères bourgeoises (comme dans Chaînes Conjugales).

Il analyse ironiquement dans les deux films, la nature humaine et les rapports sociaux. Les deux films sont de jubilant jeu de piste avec des rebondissements incessants et des dénouements surprenant le spectateur.

L’abondance de dialogue est tout aussi présent dans Chaînes Conjugales que dans The Honey Pot, le cinéma de Mankiewicz est très bavard, constitué de dialogues sophistiqué et incisif.

Autre point de concordance évident entre les deux films, est la rivalité entre les personnages, la gente féminine est au centre du sujet, au nombre de quatre dans les deux films Deborah, Lora, Rita (sous le joug d’Addie Ross) sont tourmentés dans Chaînes Conjugales, tout comme Merle, Dominique, Madame Sheridan et Sarah dans Guêpier pour trois abeilles, tous cela dans une mise en scène théâtrale.

Mankiewicz se permet comme dans Chaînes conjugales de critiqué la dictature radio-télévision dans des séquences tout à fait indépendante du reste du film; Souvenons-nous de la tirade de Kirk Douglas fustigeant la publicité, que nous pouvons corrélée a la séquence dans Guêpier pour trois abeilles, où l’inspecteur Rizzi cible avec son arme la télévision qui hypnotise sa famille.

L’absence de flash-back dans Guêpier pour trois abeilles, le différencie de Chaînes Conjugales, mais les deux films se rejoignent sur la présence d’une voix off (qui n’intervient qu’à la fin du film dans Guêpier pour trois abeilles), cette voix off fixe le dénouement du film, Cécil Fox joue alors le rôle d’un scénariste de l’au-delà qui n’a plus le contrôle de la pièce vivante qu’il a écrite.

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