Christo & Jeanne-Claude

Ce documentaire réalisé par Jörg Daniel Hissen et Wolfram Hissen retrace l’histoire d’un artiste ou plutôt

d’un couple d’artiste composé de Christo Javacheff et de Jeanne-Claude Denat de Guillebon.

D’un père scientifique, propriétaire d’une fabrique de Textile et d’une mère secrétaire à la fabuleuse école

des beaux-arts, Christo né en Bulgarie le 13 juin 1935, passionné dès son plus jeune âge par le dessin

figuratif, à 6 ans il se met à prendre des cours particuliers de dessin avec l’aide de ses parents pour enfin

quelques années plus tard intégrer la prestigieuse académie des beaux-arts de Sofia où il étudiera

jusqu’en 1956.

On peut retrouver sur ses premiers dessins des représentations d’ouvriers, de fermiers et de paysans. Vers

la fin des années 50 il s’installe à Paris, à la recherche de son propre style il se voit inspiré et surtout

passionné par les artistes comme Pollock, Picasso, Dubuffet et d’une scène artistique parisienne vivante

et avant-gardiste.

En 1958 il fait la connaissance de sa futur épouse, Jeanne-Claude, tout les opposes et pourtant la vie en a

décidé autrement. Bien plus qu’une simple histoire d’amour, ensemble ils vont s’associer, elle va le

pousser et dédier sa vie à son art.

Début des années 1960, Christo décide de tirer un trait sur sa formation académique et délaisse le figuratif

pour l’abstrait, il a commençait ses expérimentations en emballant des objets du quotidien en passant par

le modèle féminin à l’aide de tissus ou de film plastique. Style atypique ? Christo et Jeanne-

Claude estiment pourtant avoir trouver ce qui caractérisera leur style.

Après les objets du quotidien, ils décident d’appliquer ce même concept mais cette fois-ci à plus grande

échelle, pourtant compliqué leurs travaux vont commencés à s’implanter dans l’espace publique de façon

éphémère. Des démarches ils se peut quelques fois illégales qui certaines fois sont vus comme une

atteinte à une politique, une religion ou des convictions. Ils vont dans d’autres cas obtenir les droits

suffisants pour exprimer convenablement leur art comme par exemple le 22 Septembre 1985 avec

l’empaquetage du Pont Neuf à Paris, le Reichtag en 1995 ou les Portiques The Gates de New York en

2005. Ils étaient convaincus que l’art n’existait qu’un temps, pour eux dès qu’un projet était terminé il n’avait

plus aucun intérêt. Le fait de savoir que l’œuvre était limitée dans le temps rendait l’expérience beaucoup

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