Bella Ciao
Rapports de Stage : Bella Ciao. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar jujupr • 6 Mars 2014 • 1 585 Mots (7 Pages) • 2 026 Vues
Bella ciao est une chanson italienne. D'origine traditionnelle et populaire, elle connut une multitude de versions à travers les époques, souvent de ton protestataire. Elle fut chantée par les mondines, les saisonnières émondeuses et repiqueuses de riz travaillant dans les rizières de la plaine du Pô, puis devint le chant des partisans italiens. Souvent présentée comme un air traditionnel italien, la mélodie viendrait plutôt d'un titre de la musique klezmer d'Europe de l'Est: Dus Zekele Koilen. Elle a été enregistré en octobre 1919 à New York par Mishka Ziganoff, un accordéoniste tsigane. On connait aussi deux autres enregistrements de ce morceau: en 1921 par Abraham Moskowitz et en 1922 par Morris Goldstein1. C'est une chanson de protestation piémontaise. Elle exprime la protestation des mondines, les saisonnières repiqueuses et émondeuses dans les rizières d'Italie du Nord, contre les dures conditions de travail : les femmes devaient rester courbées toute la journée, dans l'eau jusqu'aux genoux, sous le regard et les brimades des surveillants. Les conditions de travail et de vie des mondines sont illustrées par le film Riz amer de Giuseppe de Santis, chef-d'œuvre du néoréalisme italien. Il a été chanté pour la première fois en public par Giovanna Daffini en 1962 qui disait l'avoir apprise quand elle travaillait dans les rizières avant guerre. On a retrouvé des traces de ce chant mais avec d'autres paroles, écrites par une personne anonyme, comme souvent pour les chants populaires. Le texte de la version de Giovanna Daffini aurait été créé par un certain Vasco Scansani vers 1951. Le chant devient célèbre en 1964, quand il devient le thème principal d'un spectacle du Nuovo Canzoniere Italiano qui reprend les deux versions "mondine" et "partisanne"2.
Origine
Bella ciao est une chanson italienne. D’origine traditionnelle et populaire elle connut une multitude de versions à travers les époques, souvent de ton protestataire. Elle fut chantée par les « mondines », des femmes travaillant dans les rizières de la plaine du Pô (ville italienne), puis devint le chant des partisans italiens.
Chant de protestation piémontais, il est écrit par une personne anonyme, comme souvent pour les chants populaires. Il exprime la protestation des « mondines », des femmes travaillant dans les rizières d’Italie du Nord, dans de dures conditions de travail. Celui-ci consistait à ramasser le riz dans les plantations et ce travail s’accomplissait de juin à juillet. Les femmes devaient rester courbées pendant toute la journée, les pieds dans l’eau, sous le regard et les brimades des surveillants.
L’expression « Bella ciao » en italien n’a pas vraiment de sens, c’est plutôt une interjection. Elle est utilisée ici pour interpeler le spectateur sur le sort des « mondines », puis des partisans.
Bella Ciao est le chant des partisanNEs antifascistes italienNEs. Contrairement au Chant des partisans français, qui a été écrit à Londres en exil, Bella Ciao semble être une authentique création des maquis. En fait, on n'en connais ni l'auteur, ni l'origine exacte. La seule chose qui est sûre, selon Wikipedia, c'est que Bella Ciao s'inspire d'une chanson populaire, traditionnelle et protestataire, chantée par les «mondine», des femmes travaillant dans les rizières de la plaine du Pô. Les partisanEs auraient tout simplement repris cet air connu et y aurait plaqué de nouvelles paroles. Selon Wikipedia, l'expression «Bella ciao» en italien n'a pas vraiment de sens, c'est plutôt une interjection. Elle est utilisée ici pour interpeler le spectateur sur le sort des «mondine», puis des partisans.
La chanson a été reprise dans de nombreuses langues, une quinzaine au moins, et figure en bonne place dans le patrimoine mondial révolutionnaire. Aujourd'hui, on l'entend dans les manifestations altermondialistes (merci Zebda!) et les rassemblements protestataires. Fait curieux, selon Wikipedia, «cette chanson est également utilisée comme hymne dans les meetings du Parti socialiste français et plus particulièrement dans les réunions du Mouvement des jeunes socialistes français». Ça a l'air que Bella Ciao «représente une bonne alternative à l'Internationale plus rattachée à l'extrême gauche et au Chant des partisans, considéré comme plus triste et morose». Pourtant, en Italie, et ailleurs dans le monde, Bella Ciao est clairement un chant rouge.
Certains historiens italiens, pour étudier les comportements collectifs à l’ère des masses, sont aujourd’hui à l’affût de nouvelles sources, aussi bien sonores, visuelles que multimédia (iconographie, photographie, cinéma, télévision, internet). On pense notamment à la collection « Nuovi orchi »dirigée par Giovanni De Luna pour la maison d’édition La Nuova Italia, qui fait référence à la célèbre phrase de Marc Bloch : « Le bon historien […] ressemble à l’ogre de la légende. Là où il flaire la chair humaine, il sait que là est son gibier » : les chercheurs y sont invités à interpréter les faits historiques grâce à des « sources » non traditionnelles,
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