Anthologie poétique sur la Révolution
Commentaire d'oeuvre : Anthologie poétique sur la Révolution. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar rusherr01 • 25 Mars 2020 • Commentaire d'oeuvre • 3 585 Mots (15 Pages) • 1 259 Vues
Lauro Quentin
1e S1 Anthologie poétique
Sur le thème de la Révolte
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Table des matières :
Préface (p.2,3)
« Bien que la guerre soit âpre, fière et cruelle », Théodore Agrippa d’Aubigné (p.4,5)
« Melancholia », Victor Hugo (p.6,7)
« Le reniement de Saint Pierre », Baudelaire (p.8,9)
« Les Litanies de Satan » (extrait), Baudelaire (p.10,11)
« Le dormeur du Val », Arthur Raimbaud (p.12,13)
« Révolte », Charles Croc (p.14,15)
« La Révolte », Emile Verhaeren (p.16,17)
« Je proteste », Louis Aragon (p.18,19)
« Le déserteur » (extrait), Boris Vian (p.20,21)
« Jamais je ne pourrais », Claude Roy (p.22,23)
Préface
La poésie est un art littéraire jouant sur les sons, les rythmes et les images. La poésie doit éduquer, éveiller les consciences et exprimer des sensations, des sentiments (émotions), des idées en les associant pour créer un monde harmonieux. Elle sert à créer un monde imaginaire et idéal dans laquelle le poète nous parle de lui, de la société.
Ici, nous parlerons de la poésie sur le thème de la révolte, plus particulièrement de poésies engagées. Mais qu’est-ce que la révolte ? La révolte commence dès qu’une personne refuse d’accepter et d'obéir à une situation qu’il considère, comme injuste, peu importe si il a tort ou raison.
Les poèmes de révoltes servent à faire passer un message plus ou moins caché, ils expriment de manière implicite ou explicite les maux de l'époque de l'écriture du poème.
La révolte en poésie peux être abordées pour différents sujets encore, le plus souvent ces poèmes sont contre la guerre, mais aussi contre la violence, l'injustice, ou encore certaines révoltes personnelles. Les poètes avaient une influence énorme dans leurs époques. Leurs messages faisant appel à la révolte étaient souvent entendus. Ils étaient comme les portes paroles de la société, essayant généralement d’éviter la censure. Certains poèmes étaient même modifiés par les politiciens afin de ne pas alimenter d'esprit de révolte au sein du pays.
Chaque poème a été choisi en fonction de son époque de parution, de sa forme ainsi que de son thème.
Le premier poème, « Bien que la guerre soit âpre, fière et cruelle » a été choisi pour son époque de parution, le XVII siècle. Il représente la sublimation de la bataille et le champ lexical est celui de la douleur. J’ai aimé ce poème car on assiste à un déchainement des sentiments qui s’opposent mais aussi par l’implication de l’auteur par l’utilisation du « je ».
« Melancholia » écrit par Victor Hugo, est un poème très intéressant car il défend ici les conditions de vie des enfants, de « simples » personnes. Très peu d’écrivain osèrent défendre ces personnes, Hugo fut l’un des premiers à le faire.
Le troisième poème, « Le reniement de Saint Pierre », ainsi que le quatrième, « les Litanies de Satan », ont quant à eux été intégrés à cette anthologie car j’ai apprécié qu’ils aient tous deux une connotation révolutionnaire envers la religion, ce qui était très mal perçu à l’époque
Le poème d’Arthur Rimbaud, « Le dormeur du Val » est un poème que je connais depuis de nombreuses années ; il murmure un cri de révolte contre l’horreur de la guerre, l’assassinat des jeunes soldats. J’ai apprécié la lente approche dans ce vallon ensoleillé qui nous conduit peu à peu à découvrir l’horreur macabre qu’on assimilerait à un sommeil paisible.
Le sixième poème, « Révolte » de Charles Cros exploite la dérision par le registre satirique. J’ai aimé que l’auteur ne cache pas ses intentions en écrivant son dégout des clichés à la mode.
« La Révolte » écrit par Emile Verhaeren est un poème parlant de la révolte du peuple, ce dernier ne cache pas ses intentions de contestation à travers son œuvre
L’œuvre de Louis Aragon, « Je proteste » fait partie de mes choix car il montre les atrocités de la second Guerre mondiale.
« Le déserteur » de Boris Vian est un poème sur le thème de la révolte, le courage de l’auteur à dénoncer la politique de recrutement de son armée, l’horreur de la guerre et sa revendication du pacifisme nous le montre explicitement.
Le dernier ouvrage, « Jamais je ne pourrais… » fait partie de ce travail car l’auteur, ici Claude Roy a écrit son poème sans construction régulière et traite des sujets très différents.
Chaque illustration a été choisie en fonction du message qu’elles renvoient ainsi qu’en fonction de leur lien avec les poèmes.
Le classement des ces poèmes a été effectué de manière chronologique afin de montrer un changement dans la manière des écrivains à se révolter au fil des siècles et des années.
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Le tableau « Le massacre de Saint-Barthélemy » réalisé par François Dubois en 1572 retransmet la violence du combat, ici entre catholiques et protestants, comme dans le poème de Théodore Agrippa d’Aubigné, « Bien que la guerre soi âpre, fière et cruelle ».
Le poème « Bien que la guerre soit âpre, fière et cruelle » a été écrit au XVIIe siècle par Théodore Agrippa d’Aubigné dans le recueil L’Hécatombe de Diane. De croyance protestante, l’auteur veut transmettre à travers son œuvre sa haine envers les guerres religieuses cependant on peut constater une contradiction dans son poème sur la guerre : il la trouve belle mais en même temps cruelle.
Bien que la guerre soit âpre, fière et cruelle
Bien que la guerre soit âpre, fière et cruelle
Et qu’un douteux combat dérobe la douceur,
Que de deux camps mêlés l’une et l’autre fureur
Perde son espérance, et puis la renouvelle,
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