Analyse d'un extrait de Goodbye Lenin
Fiche de lecture : Analyse d'un extrait de Goodbye Lenin. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar LBWest62 • 10 Mars 2017 • Fiche de lecture • 559 Mots (3 Pages) • 2 113 Vues
HISTOIRE DES ARTS
Goodbye Lénine, arts du visuel.
Je vais présenter la première scène du film « Goodbye Lénine ». Le film est sorti en 2003 et à été réalisé par Wolfgang Becker.
Le metteur a voulu montrer à travers l’histoire d’Alex et de sa famille les conditions de vie en Allemagne de L’Est.
Dans cette première scène, la caméra montre tout d’abord le quartier où vit Alex. Elle montre un grand ciel bleu lumineux qui contraste avec le gris des immeubles et le rouge des banderoles accrochées dans le quartier. La scène se passe le 7 Octobre 1989 et a l’air visiblement de s’ennuyer. Le quartier est désert. Il a visiblement été bouclé pour permettre la préparation du défilé qui doit avoir lieu.
Le metteur en scène se sert des couleurs et des formes pour montrer au spectateur ce qu’il pense de la vie en DDR.
Le gris des immeubles et du béton dans le quartier reflète la tristesse et la monotonie de la vie en Allemagne de l’Est. La caméra montre le personnage principal assis sur le banc sur le côté de l’écran. Au milieu de l’écran, la caméra montre la porte d’entrée de l’immeuble et le panneau de propagande qui indique « Der Mensch seiht im Mittelpunkt des sozialistischen Gesellschaft », c’est-à-dire : L’Homme se trouve au centre de la société socialiste.
En positionnant le personnage principal sur le côté de l’écran, le metteur en scène dénonce la propagande. Le panneau est au milieu et Alex est de côté, cela prouve que le peuple est secondaire. Il va même montrer dans la séquence qui suit que la propagande en Allemagne de L’Est était un mensonge.
Dans les plans rapprochés qui montrent le défilé, la caméra ne montre d’abord que des chars militaires, la tribune des ministres, pendant que les soldats défilent.
Dans la scène qui suit, Alex et sa famille sont ensemble dans l’appartement. Ils ne peuvent pas regarder le défilé à cause des banderoles gigantesques qui passent devant les fenêtres de la salle-à-manger et la chambre d’Alex. Les gens sont cloitrés chez eux dans la lumière rouge des banderoles et envahis par le bruit et le martèlement du défilé qui font trembler les tasses sur la table de la salle-à-manger et les objets sur le rebord de la fenêtre. Le bébé que la sœur d’Alex lui donne à peur.
L’Etat ne tient pas compte des gens, de leur vie et de leurs sentiments (la peur, l’envie d’être spectateur, le besoin de tranquillité, la colère).
La démonstration de puissance lors du défilé est également un mensonge, une façade, puisque dans la soirée les gens se réunissent pour manifester et se rebellent contre le pouvoir.
Des moyens énormes sont déployés pour les en empêcher : cordon de policiers, jets d’eau et camions munis de plaques gigantesques pour repousser les manifestants, matraquage des manifestants et emprisonnement, mais on sait qu’un mois plus tard, le 9 Novembre 1989, c’est la chute du mur et l’effondrement du régime socialiste de la DDR.
La scéen ou on voit les manifestants passer la nuit en prison debouts, les bras levés, montrent encore une fois que les gens n’étaient pas au centre de la société socialiste puisqu’ils n’avaient pas le droit de s’exprimer et de manifester librement.
La manque de liberté est une des caractéristiques les plus importantes de la vie en DDR :
- Il est impossible de :
S’exprimer, manifester, sortir, donner leur avis.
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