Un Secret Réalisé par : Claude Miller
Commentaire de texte : Un Secret Réalisé par : Claude Miller. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar dissertation • 30 Mars 2014 • Commentaire de texte • 625 Mots (3 Pages) • 860 Vues
quest que le secret
Après La Petite Lili (libre adaptation de la Mouette de Tchekhov), Claude Miller adapte l'émouvant best-seller de l'écrivain et psychanalyste Philippe Grimbert, Un secret.
Le film devrait être construit comme une saga familiale se déroulant sur plusieurs décennies, à partir des années trente. Mathieu Amalric interprète le narrateur adulte. Ses parents sont incarnés par Patrick Bruel et Cécile De France. Ludivine Sagnier , qui était déjà au casting de La Petite Lili sera Hannah, la première épouse.
Un Secret
Réalisé par: Claude Miller
d'après le roman autobiographique de Philippe Grimbert
Avec: Patrick Bruel, Cécile De France, Ludivine Sagnier, Mathieu Amalric, Julie Depardieu, Nathalie Boutefeu, Eric Godon, Annie Grégorio, Amelia Jacob, Yves Jacques...
Sortie le 03 Octobre 2007 Comment avez-vous découvert le roman de Philippe Grimbert, "Un Secret", dont le film est l'adaptation ?
Depuis notre première collaboration en 2000 pour Betty Fisher et Autres Histoires , d'après Ruth Rendell, Yves Marmion, le producteur, m'alimentait très régulièrement en romans dont il me conseillait la lecture. C'est ainsi qu'il m'a fait lire celui de Philippe Grimbert en me le recommandant chaleureusement. Dès cet instant, il ne m'a pas caché qu'UGC pourrait être intéressé par l'adaptation. J'ai donc lu très vite "Un secret" et le soir-même j'ai tenu à donner une réponse à Yves : oui, je voulais raconter au cinéma cette histoire magnifique !
Qu'est-ce qui a été pour vous l'élément déclencheur ?
Quand on parle des victimes du nazisme, on a l'impression souvent que ces gens n'étaient pas des gens comme tout le monde : qu'ils n'avaient pas vécu d'histoires d'amour, qu'ils n'avaient pas connu de passions.
Mais n'y avait-il pas des raisons plus personnelles ?
Je suis né en 1942. Il n'y a pas beaucoup de survivants dans ma famille : la plupart de mes oncles, tantes et grands-parents ne sont pas revenus des camps de concentration. Enfant puis adolescent, je fus hanté par cette histoire traumatisante et anxiogène. J'en ai conçu des peurs et des phobies. J'étais un enfant craintif mais quoi de plus normal puisque ma mère m'a porté dans la peur ? Mais, bizarrement, c'était un thème dont je n'avais parlé dans aucun de mes films précédents. Au point même que dans L'accompagnatrice, qui se déroule durant la Seconde Guerre mondiale, ce thème n'était même pas abordé.
S'agissait-il d'un sujet tabou ?
Non, mais ce n'était pas dans mes préoccupations premières de cinéaste. A l'instar de toute ma famille, j'ai toujours été un juif laïc, absolument non religieux. J'ai senti que l'adaptation du roman de Philippe Grimbert pouvait être l'occasion de rendre un hommage à ma famille et à son histoire.
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