Revue du film " One Team, One Country "
Lettre type : Revue du film " One Team, One Country ". Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar xxxKaHaIaxxx • 10 Février 2014 • Lettre type • 262 Mots (2 Pages) • 1 250 Vues
En 1995, l'Afrique du Sud organise la coupe du monde de rugby à XV. Nelson Mandela commence son mandat en tant que président du pays. Contre l'opinion de ses partisans, il sent dans l'événement sportif la possibilité de créer un sentiment d'union nationale derrière l'équipe des Springboks, symbole durant plusieurs décennies des Blancs d'Afrique du Sud, de leur domination et de l'apartheid (1948-1991). « One team, one country » (« une équipe, un pays »).
Ce film mêle l'histoire politique et la symbolique du sport ; un sport peut-il influencer l'état d'esprit des hommes ? C'est le pari, politique et humain, de Nelson Mandela après 27 ans d'emprisonnement, contre la peur réciproque des communautés d'Afrique du Sud qui provoque un climat de tension. Il s'agit de faire vivre la nation arc-en-ciel. Mandela, en pacifiste, tente de changer les choses, les mentalités ; il faut savoir se changer soi-même pour tenter de changer le reste. Voilà ce que ce film dépeint, la lutte nécessaire pour le pardon. Un président et un capitaine d'équipe, chacun issu de communautés se haïssant, deux leaders pour une cause : l'union. La médiocre équipe des Springboks aidera-t-elle à la réconciliation de l'Afrique du Sud ? « Cette nation a soif de grandeur » , tel est l'espoir.
Mandela transmet au capitaine des Springboks un poème de William Ernest Henley, dont est tiré le titre du film, où il est dit notamment : I'm the master of my fate, I'm the Captain of my soul. (« Je suis le maître de mon destin, Je suis le capitaine de mon âme. »)
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