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Le son au cinéma

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Par   •  29 Mars 2019  •  Cours  •  770 Mots (4 Pages)  •  524 Vues

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Le son au cinéma

  • Un film c’est de l’image et du son. Même le muet est sonore. Le cinéma comme art d’enregistrement du réel est en mesure d’enregistrer de l’espace, du temps, de l’image et du son.
  • Comment un metteur en scène peut utiliser différents sons pour accentuer le côté dramatique.
  • Des tentatives de traitements du son, des expérimentations de traitement sonores, mais qui n’ont pas abouti.
  • Gaumont a inventé le chronophone, relié à un projecteur dans l’idée d’enregistrer le son, permet de synchroniser le son et l’image.
  • AU début du cinéma, il y a eu quelques expériences de sonorisation, mais il a fallu attendre 1926 pour voir le premier procédé d’enregistrement de reproduction sonore vraiment commercialisable, appelé le vitaphone.
  • Tant que le cinéma est muet, le film peuvent inonder le marché mondial → ordre économique et culturel.  Un film sonore coûte plus cher qu’un film muet.
  • Il a fallu un studio américain, la Warner, pour tenter l’aventure du son, qui réalise en 1926, Don Juan de Crosland. Premier film synchronisé avec la bande image.
  • En 1927, le marché du vitaphone explose, dominé par la Warner qui produit le Chanteur de Jazz de Crosland → accueilli avec un véritable enthousiasme.
  • Si le cinéma se met à parler, une majorité des cinéastes vont plonger dans le répertoire théâtral.
  • Tous les cinéastes attachés à la force visuels du cinéma ne pouvaient être qu’inquiets.
  • Paul Francoz en 1928 dans Ciné Magazine disait « il faut s’opposer de toute force à ce monstre. »
  • Marcel Pagnol disait dans les Cahiers du Films«  avec le parlant, nous pénétrons dans un domaine nouveau, celui de la comédie et du dramatique entièrement psychologique. »
  • Extrait de The Artist de Hazanavicius. Il a toujours travaillé les variétés de langages parlés. Les deux OSS travaillent très clairement les types de langages, il a fait alterné Dujardin avec un langage familier à la Chouchou dans un Gars/Une Fille et un langage doublé des films d ‘espionnage des années 60.
  • L’action de The Artist se déroule dans le Hollywood de 1927, à la veille de l’avènement du parlant. Georges Valentin, joué par Dujardin, est un acteur du muet et voit sa carrière se déclinait avec le parlant.
  • Hazanavicius rend dramatique et signifiant le moindre son audible. Cette nouveauté est une menace pour Georges, la scène du cauchemar témoigne de cette menace. Georges est tout à coup persécuté par les sons ambiants. Cette scène est fondé sur un principe théorique simple puisque les sons intégrés à l’image représentent un danger pour la carrière de Georges, il faut donc amplifier leur source à l’image. Autrement dit, c’est cette amplification subjective des sons qui accable le personnage, le panique, le terrorise.
  • Il y a dans cette scène un belle idée de dramatisation au cinéma.
  • Michel Chion dans un « Le cinéma un art sonore, les Cahiers du Cinéma » : Le cinéma devrait être appelé cinéma sourd » 
  • Les spectateurs entendent mentalement les sons, il suffisait de faire un gros plan sur la source sonore.
  • Extrait de Le Caméraman de Buster Keaton et Sedgwick. Film burlesque, genre prospère du muet. Genre qui visualise les sentiments par un environnement matériel.
  • Le Cameraman s’appelle Luke, dans cette scène il attend un coup de téléphone de Sally. Le son est mis en situation d’être attendu, Luke attend un son. Autrement dit, il y a une dramatisation du son en son attente. Comment l’entendre ? L’attente d’un son sera comblé, occupé par toute une série d’effet d’évocation sonore de plus en plus fort.
  • Pour qu’un son soit entendu, il faut qu’il soit situé.
  • Michel Chion établit trois types de rapport du son et de l’image au cinéma :

- le son in : le son situé dans l’image, dont on voit la source à l’écran.

- le son off : émane d’une source invisible, situé dans un autre espace temps que ceux inscrits dans l’action représenté.

- le son hors champ : le son est situé dans la scène mais la source n’est pas situé visuellement.

  • Extrait de Miller’s Crossing des frères Coen (1991). Utilisation des trois types de son.
  • Cette scène de genre repose sur une orchestration des sons in et hors champ et sur une musique dont le statut passera de in à off.
  • Les premières flammes de la cigarette vont aboutir à l’incendie de la maison, puis à l’explosion de la voiture → amplification sonore à partir de l’insert sur le cigare.
  • La musique est in et à partir du moment de l’attaque, elle devient off.
  • Il était une fois dans l’Amérique de Sergio Leone.

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