Le magicien d’Oz

Cinéma : Styles et tendances (530-0C3-GG)

FICHE D’ANALYSE (VOLET 1)

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Informations générales sur le film.

Titre du film : Le magicien d’Oz

Réalisateur/trice : Victor Fleming.

Fiche technique (format, année, durée): 35mm, sépia et couleur, 1939, 102 minutes.

Peut-on associer ce film à un genre précis ? Si oui, lequel ? Film fantastique.

Quel est le thème principal de ce film ?

Le thème principal de ce film est l’aventure d’un monde imaginaire.

Analyse idéologique (sous quel angle les thèmes sont-ils abordés? Quelles sont les principales idées véhiculées par le film? : Le réalisateur de ce film voulait démontrer que « rien ne vaut sa maison ». J’en comprends que nous n’avons pas besoin d’aller plus loin que chez soi pour trouver le bonheur, puisqu’il est à notre portée sans même qu’on s’en rende compte. Dorothée affirme : « Si je cherche à nouveau le bonheur, je n’irai pas le chercher plus loin que dans mon jardin. Parce que s’il n’y est pas, c’est qu’il ne doit être nulle part. », ce qui prouve mon hypothèse, car je pense que par « jardin », Dorothée veut tout simplement dire que le bonheur se retrouve en soi.

Langage cinématographique

Quels sont les principaux éléments du traitement cinématographique (éclairages, cadrages, angles de prise de vue, musique, effets sonores, effets spéciaux, rythme du montage, etc.) et qu’apportent-ils de signifiant? CHOISIR 1 à 2 ÉLÉMENTS D’ANALYSE FILMIQUE MAX.

Pour ce qui est de l’espace filmique en général dans le film du Magicien d’Oz, durant tout le moment où Dorothée est dans le monde imaginaire, j’ai remarqué qu’il y avait beaucoup de légère plongée, de plan de vue d’ensemble et de demi-ensemble. Ces scènes permettaient de découvrir l’endroit éblouissant et fantastique où Dorothée atterrit. Par exemple, lorsque les Munchkins célèbrent le départ de Dorothée vers Emeraudeville en pratiquant leurs petits numéros de danse et de chant, il y a une plongée avec un travelling avant-arrière pour ensuite obtenir un plan de demi-ensemble. Cette scène permet aux spectateurs de voir la fameuse route jaune dont Dorothée sera obligée de suivre pour arriver à sa quête. Elle nous donne l’impression de suivre le chemin de cette route en compagnie de ce personnage et ainsi de faire partie des festivités. Aussi, ce mouvement de caméra nous fait remarquer combien les studios devaient être grands pour pouvoir accueillir tous ces décors, ces accessoires et ces personnages. À l’aide du plan de demi-ensemble, nous pouvons observer les décors impressionnants et les nombreux figurants nécessaires à cette scène qui jouent le rôle de ces petits habitants féeriques vêtus de costumes bien faits pour l’époque dont le film a été réalisé. Chaque personnage avait des costumes colorés, éclatants et tous différents qui illustraient bien le monde surnaturel et magique dont il est question dans cette partie du film. Les costumes débordaient de détails, surtout ceux des Munchkins, ce qui doit avoir pris beaucoup de temps à produire. Les décors du fond du studio sont de très grandes peintures, ce qui est plutôt surprenant parce qu’on croit quasiment qu’il y a véritablement un monde qui se trouve derrière, si on ne s’acharne pas trop sur les détails. Les décors qui m’ont le plus impressionnée sont eux de la vue au loin de la route jaune, celui où les quatre personnages rentrent dans le château de Magicien d’Oz, car il a une profondeur de champ intéressante, et celui de la vue de la chambre de la sorcière vers la fin du film. Les couleurs utilisées pour faire les décors lorsque Dorothée fait la rencontre de ses quatre autres compagnons, illustre bien le monde magique du Magicien d’Oz, car elles sont très vives : bleu ciel, jaune, rouge et vert, ce qui rend l’aventure encore plus plaisante à regarder. La scène, où les personnages aperçoivent Emeraudeville au loin et un énorme champ de fleurs roses, est particulièrement magnifique, car avec le panoramique droite-gauche effectuée, nous avons l’impression de se perdre dans ce champ tellement il y a de fleurs qui sont d’une couleur si éclatante que l’on comprend bien que ce paysage est imaginé. De plus, le maquillage des personnages est un élément important dans le film puisqu’il contribue beaucoup à leurs rôles. Par exemple, le maquillage de Jack Haley qui joue le rôle de l’homme de fer blanc et celui de Ray Bolger qui incarne l’épouvantail est particulièrement bien fait à mon avis, car on croit presque que l’un est en métal et l’autre porte un sac sur le visage. Ce qui a de particulier à ce film de 1939, c’est que lorsque Dorothée est dans le monde réel dans son petit village du Kansas au début et à la fin de l’histoire, l’image est en sépia et lorsqu’elle est dans le monde du Magicien d’Oz, celui-ci est en technicolor. Cela permet aux spectateurs de faire la transition des deux mondes avec le personnage et surtout de voir leurs nombreuses différences. Premièrement, au Kansas, les personnes avaient l’aire de travailler très durs à la campagne et la bonne humeur n’était pas de mise, tandis que dans le monde d’Oz, Dorothée est le centre d’attention et la joie y règne partout. Dans la scène où Dorothée ouvre la porte après la tempête, on y voit bien le contraste et le visage de la petite fille qui s’illumine en voyant toutes ses belles couleurs. Avec la couleur sépia, nous pouvions nous imaginer les couleurs que nous voulions, car tout était identique, mais avec l’arrivée du technicolor dans cette scène, nous voyons Dorothée vêtue de sa petite robe bleue et ses lèvres toutes rouges. Ce qui m’a d’autant plus surprise fut les nombreux effets spéciaux, dont ceux où la fée Glinda apparait sous forme de bulle, la sorcière qui trace dans le ciel à l’aide de son ballet un message s’adressant à Dorothée et la sorcière qui disparait sous ses vêtements. Ces effets spéciaux amplifient la magie qui se trouve dans le monde d’Oz et en met plein la vue aux spectateurs.

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