Ennio morricone, The Maestro
Commentaire d'oeuvre : Ennio morricone, The Maestro. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar anna bessodes • 11 Février 2023 • Commentaire d'oeuvre • 674 Mots (3 Pages) • 302 Vues
Ennio : The Maestro est un film documentaire néerlando-sino-nippo-belgo-germano-italien de 2021 réalisé par Giuseppe Tornatore, célébrant la vie et l'héritage du compositeur italien Ennio Morricone, décédé le 6 juillet 2020, à travers des entretiens avec des réalisateurs, scénaristes, musiciens, auteurs-compositeurs, critiques et des collaborateurs qui ont travaillé avec lui ou qui l'ont apprécié tout au long de sa longue carrière.
Dans l’extrait que nous avons choisi, nous voyons Sergio Leone, Ennio Morricone, Bruno Battisti d’Amario, alessandro alessandroni, clint eastwood, pat metheny, roberto fenza, sergio bassetti, bernardo bertolucci.
Dans ce film de deux heures et demis qui explique et retrace la vie d’ennio morricone, nous avons décidé de nous pencher sur une partie parlant du film « a fistful of dollar » réalisé par Sergio leone en 1964.
Au début de l’extrait, nous entendons notte infinita de peter tevis et ennio, accompagnant, en rythme avec les images, les débuts de scène de « a fistful of dollar ». lorsque sergio leone et bruno battisti d’Amario sont interviewer la musique est mise en fond pour laisser place aux voix et commentaires. En effet durant tout le film, toutes les sources sonores et audiovisuels sont liés et se mélange parfaitement grâce au montage de Massimo Quaglia et Annalisa Schillaci, et du réalisateur évidemment. Ensuite, ennio morricone se met a siffler, accompagner du guitariste en split screen. Ce mélange entre la voix intradiégétique d’ennio et ses compostions extradiégétiques sont souvent présentes dans le docummentaire. Lorsque le titre du film s’affiche, que les tirs retentissent, et que des moments bien définis du western sont affiché successivement à l’écran, jusqu’à l’interview de clint eastwood (acteur principal de ce western), les notes de musique sont synchronisées avec les images ce qui nous immerge un peu plus dans le thème de notre extrait. Ensuite nous quittons pour un moment les images de « a fistful of dollar » pour des images d’ennio dirigeant des orchestres, dont nous nous doutons que la musique extradiégétique que nous entendons n’est pas celle qu’ennio dirige, cependant l’effet visuel procuré nous en donne l’impression. Ce passage nous rappel également qu’ennio est un grand chef d’orchestre et compositeur. Un peu plus tard, une preuve que les interviews se superposent, se suivent et se complètent est ajouté lorsque sergio bassetti et ennio morricone parlent des instruments, comme s’il était dans la même conversation au même moment. Vient le moment des explosions du western. En effet lorsque des extraits de « a fistful of dollar » sont ajoutés au documentaire nous entendons une vraie différence de qualité de son par rapport a notre époque actuelle qu’elle soit dans les musiques, les conversations ou les explosions. Ce documentaire regroupe des interviews récentes, des extraits de films et des images d’archives, les extraits de films étant commentés par les interviews en même temps, pour une compréhension approfondie de la réalisation de ces films et du travail d’ennio morricone. Lorsqu’ennio se met a fredonner un air d’une de ses compositions, aucune autre source sonore n’est audible, puisqu’en effet, alors que nous étions habitué a un mélange de plusieurs sons ici, seul la voix du protagoniste principal du documentaire est présente, et donne les premières notes de la prochaine musique. Malgré ses nombreuses compositions ennio morricone nous montre qu’il les connait encore toutes. Sans suit une longue vidéo d’archive où le son est d’origine, la vidéo est prise telle quelle, il a juste la fameuse composition qui est rajouté en fond. Puis bernardo bertolucci, celui qui lui remet le prix est entendu en interview, il décrit ennio, et en même temps qu’il explique a quel point ennio représente une très grande partie des films italiens (avec une musique de fond qui a changé), a l’image nous y voyons une succession de plusieurs génériques dans lesquels son nom apparait, ce qui illustre parfaitement les propos.
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