Critique - Tricheur

Nous avons vu aujourd’hui le long-métrage Tricheur. Il a été réalisé en 1983 par Barbet Schroeder. L’histoire racontée est celle d’Elric, addict aux jeux d’argents. Les casinos le consument et il tombe dans la folie, tout en entrainant une femme qu’il rencontre : Suzie.

Suite à un manque d’argent, Elric et Suzie commencent à tricher dans les casino avec l’aide de Jorg.

Ce film m’a plu, tout d’abord car il m’a fait découvrir un univers nouveau : celui des jeux d’argent. Il m’a fait découvrir à la fois un monde luxueux, lumineux : Des costumes, de l’argent, des néons, des jetons, des fumées dans des casinos bondés. A l’inverse, j’ai découvert un monde toxique, vicieux, l’envers du décor des jeux d’argent. L’espoir de gagner et le désespoir de perdre s’entrechoquent. Parallèlement, j’ai beaucoup aimé l’histoire amoureuse qui se tisse entre Elric et Suzie. Cependant, le personnage féminin est peu présenté et introduit trop rapidement à mon goût. Ce film m’a parut dénoncer la soumission de la femme ainsi qu’une société patriarcale avec la violence d’Elric. Le film nous plongeait dans une ambiance presque psychédélique avec une caméra qui imitait la vue floue des personnages ivres. Je me sentais divisée tout comme le personnage principal Elric, déchiré entre amour et désir d’argent, abandonne son ami Jorg puis son amante Suzie. Il profite d’eux au maximum puis les abandonne quand il n’y tire plus d’avantages. Je ressentais tout comme lui une passion constante, de la palpitation sans jamais m’ennuyer car il y avait des rebondissements.

Néanmoins, la fin m’a laissé perplexe car elle est soudaine : elle est abstraite mais compréhensible : je suppose qu’ils sont partis à la conquête d’un autre casino en bateau et qu’ils ne renonceront jamais à leur addiction. La fin nous montre que c’est un cercle vicieux incurable malgré leur volonté. La fin laisse tout de même au spectateur s’imaginer ce qui arrive.

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