Critique Shawshank

Une histoire pleine d’espoir

Les Evadés est une adaptation du roman Rita Hayworth and Shawshank Redemption de Stephen King, réalisé par Frank Darabont en 1994. Nominé pour 7 Oscars, ce film ne les a malheureusement jamais obtenus.

Un échec devenu classique

Le banquier Andy Dufresne purge une condamnation à double perpétuité pour avoir tué sa femme et son amant. Dans le pénitencier de Shawshank, il se lie d’amitié avec d’autres prisonniers, notamment avec Ellis »Red« Redding. Pendant sa peine de prison, Andy s’assure la protection des gardes en leur offrant ses connaissances de la banque.

Un échec au premier regard, le film n’a pas été chaleureusement accueilli lors de sa sortie au cinéma, mais il a reçu des critiques généralement positives et favorables.

Une intrigue indubitablement touchante

Tim Robbins (Andy) et Morgan Freeman (Red) nous montrent une amitié, des rêves, des désirs, mais surtout l’espoir. Ils nous invitent à rêver, à oser désirer et on s’identifie avec les personnages sans vraiment connaitre leur situation. Robbins a interprété ce rôle avec un certain optimisme qui évoque des sentiments inhabituels chez le spectateur, peut-être plus profonds qu’on le voulait ou auxquels on ne s’attendait pas ; il nous montre qu’on peut déposséder l’homme de toutes ses affaires, mais on ne peut jamais lui prendre son espoir. Il s’agit d’un film triste, mais inspirant, dur, mais drôle même, d’une réalisation pleine de contrastes que le spectateur peut rapprocher de sa propre vie.

Ce film culte nous rappelle que même si le corps est emprisonné, l’esprit ne peut jamais l’être véritablement, ce que Robbins a parfaitement interprété.  

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