Critique Filmique "Whiplash"
Commentaire d'oeuvre : Critique Filmique "Whiplash". Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Jonathan Nourry • 26 Mars 2019 • Commentaire d'oeuvre • 1 129 Mots (5 Pages) • 697 Vues
Critique de Whiplash
de Damien Chazelle
La limite confuse entre ambition et obsession :
Nous avons droit pour notre étude à un premier long métrage du réalisateur Damien Chazelle qui sans mauvais jeu de mot frappe très fort dans le monde du cinéma tout cela sans en avoir l’ambition. En effet on a là un long métrage basé sur un court métrage du même réalisateur qui à la base a toujours voulu en faire un long métrage mais ne disposait pas des fonds nécessaire. On sait que le sujet de ce film tient à coeur au réalisateur qui a eu une expérience dans le monde du jazz. Enfin on sait aussi que notre “anti-héros” interprété par J.K Simmons à lui aussi une certaine affection pour la musique et la composition ce qui fera de sa performance selon moi une des meilleurs performance d’acting que je n’ai jamais vu au cinéma et ce qui a largement été récompensé par un oscar du meilleur acteur en second rôle.
Whiplash est un film qui s’inscrit à plusieurs genre du cinéma notamment dans le plus évident qui est le genre musical pour lequel je n’ai pas besoin de faire un dessin pour expliquer pourquoi puis un peu moins évident lié aux multiples sacrifices du personnage principale mais aussi à l’ambiance général du film qui est reclu et sombre voir même lugubre (dans la couleur) nous inspire le drame où effectivement le dessin d’Andrew ne sera pas joyeux malgré tout ce qu’il a peu sacrifié.
Enfin si l’on pouvait en cité un autre je dirai que ce film s’inscrit au genre du film d’action mais cette fois lié à la façon d’on il est monté et filmé, un montage dynamique et rythmé par des champs contre champs qui nous retourne la tête et nous place nous spectateurs dans une tension assez lourde et progressive qui finira par en devenir quasiment insoutenable (mais bref je vais arrêté de m’emporter sur le montage car j’aurai l’occasion d’en reparler un peu plus loin).
Pour ne faire que continuer dans la manière où justement le sujet est traité quoi de mieux que de parler de cette mise en scène qui on peut le dire est totalement digne de celle d’un western. Nous avons donc là un sujet plutôt simple mais mis en scène d’une façon spectaculaire mais pourtant qui me semble malgré moi et ce que je vois assez épurée par je ne sais pas une certaine résonance de simple mais efficaces qui nous emporte dans la lourdeur de la relation entre Andrew et Fletcher. Selon moi ce choix a été fait pour justement d’une part ajouter de l'originalité à un sujet qui à prime abord semble banale et ensuite ajouter une dimension plus grande au dramatique du film par la tension qui découle de cette mise en scène qui pèse lourd sur les personnages et par extension sur nous spectateur.
Alors oui cette relation de dominant à dominé nous est de but en blanc exposé dans la scène d'exposition qui est au passage très bien réalisé et remplis très bien son rôle c’est-à-dire qu’une fois vu on sait tout de suite à quoi on a affaire et on comprend facilement le rapport entre Andrew et Fletcher. Ensuite le jeu des acteurs qui sont deux très bons acteurs et qui joue un très grand rôle dans la sensibilité que l’on peut leur accorder ce que je veux dire c’est que personnellement ça m’a grandement
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