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Biographie de Tremblay

Dissertation : Biographie de Tremblay. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  25 Novembre 2017  •  Dissertation  •  815 Mots (4 Pages)  •  832 Vues

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Michel Tremblay, provenant d’un quartier pauvre de Montréal, met en scène, dans ses oeuvres théâtrales comme dans ses romans, des personnages québécois surtout marqués par la misère urbaine. En ce sens, son théâtre a souvent tendance à secouer le public. Cela est vrai de sa toute première pièce Les Belles-Sœurs, mais également de À toi pour toujours, ta Marie-Lou. Est-il juste d’affirmer que Rose Ouimet et Marie-Louise ont les mêmes perceptions des relations de couple ? Afin d’y répondre, il sera d’abord question des similitudes entre la vision des deux personnages sur les relations sexuelles et, par la suite, sur le mariage pour, ainsi, arriver à démontrer que Rose et Marie-Louise ont une vision similaire des relations de couple.  

Dans un premier temps, les pièces Les belles sœurs ainsi que À toi pour toujours, ta Marie-Lou  dépeignent la réalité des femmes de l'époque marquées par la religion et dénoncent l'appétit sexuel d'un mari à qui elles ne peuvent dire non quand il vient « réclamer son dû ». Dans A toi pour toujours ta Marie-Lou, nous retrouvons l’extrait suivant : « Oui, tu me le demandes ! Pour moé, faire ça, c’est cochon ! C’est bon pour les animaux...Pis tu me verras jamais faire ça avec plaisir Léopold, jamais ! Jamais ! » Nous remarquons la répétition du mot « jamais » (x3) qui vient mettre l’emphase sur le dégout de Marie-Louise sur les relations sexuelles. De plus, l’utilisation de quatre points d’exclamation soutient l’expression du dégout, ce qui exprime aussi l’exaspération et une insistance croissante de son refus.  Dans un second temps, dans la pièce Les belles-sœurs , nous retrouvons : « Maudit cul ! Ah ! ça, y le disent pas dans les vues, par exemple ! Ah ! non, c’est y des choses qui se disent pas za ! Qu’une femme soye obligée d’endurer un cochon toute sa vie parce qu’à l’a eu le malheur d’y dire ‘’oui’’ une fois, c’est pas assez intéressant, ça !». Ici, Tremblay utilise l’expression « Maudit cul !» qui appartient au registre de langue populaire et qui désigne le sexe comme étant une malédiction. Également, l’auteur utilise le nom commun « cochon » pour décrire les hommes comme étant débauchés, dépravés et dégoûtants.  Nous pouvons alors en conclure que Rose et Marie-Louise partagent la même vision négative sur les relations sexuelles.

Dans un autre ordre d’idées, le mariage représente une planche de salut pour les femmes afin de quittée leur famille dans l’intention de fonder leur propre foyer. Le tout évidemment dans le respect des valeurs de la Sainte église catholique encore forte présentes à l’époque. En ce sens, l’extrait suivant des  Les belles-Sœurs : « Moé, l’épaisse, j’pensais rien qu’à  ‘’ la Sainte Union du Mariage ‘’ !  Faut-tu être bête pour élever ses enfants dans l’ignorance de même ». Le caractère religieux  du sacrement du mariage est  important pour les femmes de ce temps, le mariage représente donc le devoir de la femme à prendre mari, peu importe les raisons et conséquences de cette union. Afin d’illustrer cette résignation, Tremblay utilise l’expression « Moé, l’épaisse » ce qui désigne une personnes sotte, lourdaude, niaise ou même imbécile. D’ailleurs, l’utilisation quelques mots après de l’expression « bête »  vient encore renforcer davantage cette naïveté des femmes qui croient a tort que cette union est l’aboutissement pour elles. à l’égard de l’union.

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